Here is a first batch of our highly commended entries from Years 7 to 11 in this year’s French Flash Fiction contest. A feast of super-short storytelling! (More of them, along with the highly commended 6th-form entries, to follow shortly…)
C’était le rêve le plus étrange. Les gens dehors portaient des couvre-visages. Leurs bouches cachées, laissant deux yeux perlés. J’ai été pris en otage dans ma propre maison! Captif de la liberté. Rues désolées remplies de silence froid. Les trottoirs illuminés la nuit avec la faible lueur des lampadaires, guidant seulement les résidents ailés de la nature à leur domicile. Quand les rues furent enfin rallumées par la présence des gens, elles semblaient si éloignées les unes des autres, à environ deux mètres l’une de l’autre. Des machines bizarres se tenaient à l’extérieur des magasins, giclant fort, odeur sanitaire visqueuse qui collé aux mains des victimes. C’était le rêve le plus étrange.
Scarlett Chappell, Y9
Une Rencontre d’Après-Midi
Je vois la couleur du son expression ; un mélange de crème et de brun. Je vois la vapeur du son calme. J’accélère mon rythme, un peu plus rapide, une promenade devient une course. Je tends ma main, un peu plus loin. Le vent souffle, je respire le parfum doux. Il me voit, il voit ma main. Il sent la prise de ma main et sa chaleur rayonne dans ma main comme la lumière d’une bougie. Il est soulevé et mis dans une table. J’inhale l’arôme de noisette et je bois mon café au lait.
Marina Yu, Y11
Silence assourdissant. Poussière épaisse. Les bibliothèques, abandonnées et inutiles.
Chaque livre reste dans sa position, confinée en forme de grille, alourdi par couche après couche de particules grises. Les couleurs vives sont sourdes et pâles; des titres fascinants emportés par une mer grise et misérable. Les émotions, les espoirs et les rêves sont enterrés par le vide étouffant. Tout sentiment est perdu.
Sauf.
Alors que les livres ne sont rien de plus que du papier et de l’encre, les personnages piégés aspirent toujours à s’échapper dans l’esprit des gens. Ils croient toujours aux histoires.
Quand les lecteurs reviennent. À l’avenir.
Mairead Mitchell, Year 10
Le crayon jaune
Je suis toute seule. Je m’ennuie. Maman fait les courses. Papa est au travail. Louis fait ses devoirs. Eléonore joue avec ses amies. Je vois un crayon jaune sous mon placard marron. Ce n’est pas le mien. Il y a une note. Elle dit : « Utilise-moi bien ». Je prends le crayon et je dessine sur mon mur. Je dessine un papillon, des livres, un chat, un arc-en-ciel, un gâteau à la framboise et des notes de musique. Je dessine une porte avec une poignée. J’ouvre la porte et oh là là !!!
Juliette Shaw, Year 7
Le Tueur
Moi, j’ai pas choisi la vie de tueur, c’est la vie de tueur qui m’a choisi. Chuis pas humain; chuis une créature mortelle. En voyageant dans l’air, j’entre à travers vos narines et vos yeux. Après entré, je commence à m’amuser, à vous faire souffrir sans cesse. L’hôte, faible et fragile, n’arrêtera jamais de tousser, ses os auront l’air d’être poids de musculation et son poumone désintégrera impitoyablement. Sans doute, il se demandera si est la fin, s’il vivra encore. C’est quoi qu’ils dissent aux infos? Mes jours sont comptés. Chuis votre cauchemar. Chuis votre solitude. Chuis Covid.
Adam Noad, Y11