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FRENCH FLASH FICTION 2024: The Highly Commended Entries (Y10-11)

Following the publication of the winning and runner up entries, we are excited to present the highly commended entries for the Year 10-11 category of this year’s French Flash Fiction competition!

A huge well done to all our highly commended entrants! Without further ado, allez, on y va!

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Au coeur de la cité bruyante, Juliette, musicienne passionnée, cherchait des notes d’espoir. Son amour, Lucas, était sourd, mais leur langage était une symphonie silencieuse d’amour partagé. Un jour pluvieux, une lettre oubliée révéla des adieux non-dits. Les mots, teintés de regret, déclenchèrent une mélancolie profonde. Juliette traduit sa douleur en symphonies tristes, les touches du piano dansant sous ses doigts, tandis que Lucas ressentait la musique à travers les vibrations. Les néons clignotants devinrent les larmes de la ville, et le vent urbain, un murmure consolateur dans leur monde de silence.

– Mia Wildgoose, Year 10

Le Règne de la Lune

Sur l’horizon, elle monte. Élégante et fraîche. Avec ses fossettes profondes et rocheuses, elle pourchasse le soleil et sa passion fougueuse au loin. Le tourbillon éblouissant d’orange, de jaune et de rouge adoucit par sa présence apaisante.

Elle encourage l’éclat de la nuit. Une couverture bleue marine brodée avec des perles chatoyantes. Les spectateurs sont fascinés par son visage en perpétuelle évolution.

Mais, progressivement son royaume s’éreinte. Le soleil la bat, il la submerge de sa lumière éclatante. Maintenant, ses flammes brûlent plus lumineuses que toutes les autres étoiles. La lune est sombre une fois encore.

– Nia Mohlala, Year 11

La rose de la vie

Dans un petit village de campagne en France, une rose rouge éclatante s’épanouissait chaque matin, exprimant son amour pour le soleil. Elle attirait toutes les salutations, surtout celles d’une jeune artiste nommée Amélie. Inspirée par sa beauté, Amélie peignait la rose encore et encore, capturant chaque nuance et sa splendeur. Chaque coup de pinceau était une manière silencieuse de montrer son admiration. Un jour, la rose fanée, bouleversant Amélie. Ses larmes coulaient, arrosant la rose endormie. Miraculeusement, sous l’influence de ses larmes, la rose refleurit, révélant sa beauté renouvelée. Cela démontre qu’après les moments sombres, l’espoir persiste.

– Ritisha Agarwal, Year 10

Narcisse et Narcisse

M’aimez vous? murmure-t-il avec urgence, ses yeux fous enivrés par sa propre beauté. Chaque après midi, il revient dans son sommeil maudit pour céder à moi, me suppliant de répondre à sa question simple:

« M’aimez-vous ? » mais je reste silencieux, les mots dans ma bouche tout aussi vides que son coeur creux.

Étendu, ses beaux doigts caressent mon miroir de perfection impossible. Englouti par le désir irrésistible il plonge dans mes bras, gargouillent pour souffler, hurlant un dernier plaidoyer. Sa question non résolue frémissement à travers les arbres balançant, résonnant dans des chuchotements soupirants –

M’aimez vous?

– Cabree Chong, Year 10

Au-delà de la Toile

Dans le cadre doré où je réside, j’observe le monde, immuable. Le chaud devient froid, le jeune devient vieux, mais mes yeux demeurent stagnants. Emprisonné dans ma toile, je vois des adieux larmoyants et des présentations joyeuses, sans jamais pouvoir goûter aux vies que je vois. Mon regard est éternel, mais ma voix est réprimée. La tentation est trop forte, pour franchir la barrière invisible, de s’aventurer au-delà du tableau et vivre. Mais je suis condamné, destiné à être un spectateur, un témoin silencieux des beautés et des tragédies du monde. Toujours présent, mais toujours absent.

– Eshaal Riaz, Year 10

Sisyphe Surpris

Aux Enfers, seul sur la colline, Sisyphe rugit. L’énorme rocher écrase sa chair nue, une sueur rouge ruisselle dans son dos. Mais, inlassable il fait un pas en avant. C’est peut-être le dernier.

Les flammes lèchent son âme, la rendant plus noire encore que la fumée âcre qui le suffoque. Mais à chaque fois que le rocher retombe, Sisyphe le repousse. Deux fois déjà il a trompé les dieux, pourquoi pas une fois de plus?

Comme par miracle, il atteint le sommet.

Le regard tourné vers les dieux, il exulte!

Pour ne voir le rocher que rouler sur l’autre versant.

– DingDing Zhou, Year 11

L’ombre

Une vieille dame penche de va-et-vient dans son fauteuil à bascule. Le soleil la couvre d’une lueur chaude pendant qu’elle croise ses aiguilles à tricoter.

On entend un bruit de derrière; deux oreilles, deux yeux et une collection de moustaches émergent. Le chat se précipite partout frénétiquement, pourchassant une ombre dansant sur le mur. Les pattes volent de toutes les angles, avec les griffes tendues pour attraper la proie
quand, soudain, la cible disparaît.

Désorienté, le chat aperçoit le fauteuil à bascule, maintenant vide; il ne reste que deux aiguilles à tricoter. Au-dessus, l’ombre immobile se trouve sur le plafond.

– Daisy Apfel, Year 10

Dans une petite ville, des rumeurs circulent concernant une mystérieuse librairie nichée dans des rues étroites. Intriguée, Alice, une jeune passionnée de livres, entra dans la boutique faiblement éclairée. Une cloche sonna alors qu’elle entra, révélant des étagères remplies de vieux livres. Le commerçant, une personne mystérieuse aux cheveux argentés, lui tendit un livre brillant relié en cuir. Ses pages racontaient des histoires oubliées, transportant Alice dans un monde au-delà de la réalité. Enchantée par les contes, elle s’est perdue dans la magie du livre. Lorsqu’elle l’a fermée, la librairie avait disparu, lui laissant des souvenirs de mondes imaginaires et l’odeur persistante des vieux livres.

– Darwin Armstrong Farr, Year 10

Tu te souviens de ce jour-là, où on regardait le coucher du soleil? Tu te souviens des chuchotements des vagues? Tu te souviens de la chaleur du soleil? Je me souviens de ce jour ensemble, et j’espérais que ce jour ne finirait jamais – mais finalement, le moment est venu. Tu n’as jamais dit ‘au revoir’. Je pense à cette mémoire tous les jours; c’est toujours là, dans mon cœur et mon esprit. Je ne l’oublierai jamais – je ne peux point l’oublier. J’espère que tu te souviendras aussi…

La fille part la tombe. Il pleut.

– Lucy Nguyen, Year 11

Un matin, je prenais mon petit déjeuner quand j’ai vu un ver vert dans mon verre. C’était gluant et laid ! J’ai crié:
« Mama, il y a un ver vert dans mon verre ! »
« ne sois pas stupide », elle me dit, « les vers ne sont pas vert ! »
« viens ici et voir, le ver est vraiment vert ! » j’ai dit
« oh là là, le ver est vert » elle dit
Mon père lisait son journal, il a pris le verre et a bu son jus d’orange et le ver vert…

– Katya Hanbury, Year 10

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Félicitations tout le monde!

SPANISH FLASH FICTION 2024: The Highly Commended Entries (Y7-9)

Following the publication of the winning and runner up entries, we are excited to present the highly commended entries for the Year 7-9 category of this year’s Spanish Flash Fiction competition!

A huge well done to all our highly commended entrants! Without further ado, ¡venga, vamos!

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En un abarrotado desfile en Delhi, entre el parloteo, las risas y el caos general, no pensé que nada pudiera arruinar este día. Había fuegos artificiales y color hasta donde alcanzaba la vista. Dos grandes y voluminosos elefantes se unieron a la cola del desfile. Cuando las luces intermitentes y los estruendos se apoderaron de todos, uno de los elefantes, abrumado por todo lo que le rodeaba, cargó a trompicones contra la multitud. Ese día muchos resultaron heridos o algo peor, ese día mi vida nunca volvió a ser la misma, ese día se apagó nuestro festival de la luz…

– Keira Moyes, Year 7

Melodía de susurros: El Conductor de la Verdad en las Noches Noir

En un oscuro callejón de Río de Janeiro, los billetes cambiaban de manos, sellando un trato con promesas susurradas.

La atmósfera de los noventa resonaba con intriga colombiana: ritmos palpitantes, susurros clandestinos. El detective, en el balcón de un apartamento abarrotado. En medio de la noche húmeda, un crimen fermentaba, tiñendo el aire de incertidumbre.

Decidido, recorrió callejones laberínticos en busca de justicia en la jungla de asfalto. Cada paso, una danza con el peligro. En la sinfonía nocturna de Río, él era el director de la verdad, orquestando la resolución, nota a nota.

– Zara Amjad, Year 9

En la oscura noche, Marta caminaba sola por un antiguo bosque. Sus pasos resonaban, pero algo más también lo hacía. Un susurro sutil y escalofriante la envolvía. Ignorándolo, llegó a una mansión abandonada. Puertas crujían abriéndose solas. Mientras exploraba, sombras danzaban a su alrededor. Un espejo reveló una figura sin rostro detrás de ella. El susurro creció en un grito helado. Corrió, pero la mansión se retorcía, pasillos interminables la atrapaban. Finalmente, la figura sin rostro emergió. Marta despertó, sola en su habitación. Pero el susurro persistió, y en el espejo, la figura seguía sin rostro.

– Avy Abdulrazzaq, Year 7

En la bulliciosa ciudad de Polyglot, cada lengua confería poderes especiales. Criada por lingüistas, Lexa dominaba más de cincuenta idiomas diversos. El francés le dio telequinesis, el japonés le dio invisibilidad, el ruso le dio el poder del tiempo y el árabe le dio curación. En un día sombrío, descubrió un complot siniestro que amenazaba el equilibrio entre el lenguaje y el poder. Utilizando su arsenal lingüístico, emprendió una búsqueda para salvar la ciudad de fuerzas malévolas mientras estaba decidida a salvaguardar la coexistencia única de su extraordinario mundo multilingüe.

– Ayomide Adesola, Year 7

Siempre te recuerdo

Recuerdo cuánto te gustaban las puestas de sol. Recuerdo tus ojos, el vórtice verde que me atraía. Recuerdo tu sonrisa, que iluminaba no solo la habitación, sino el mundo, mi mundo. Recuerdo tus palabras, siempre pronunciadas en voz tan baja que era difícil saber si sufrías. Recuerdo tus abrazos, los cálidos abrazos que dabas aunque nunca recibías uno a cambio. Siempre te recordaré aunque lamento no haberte visto más profundamente de lo que mostrabas, eras mi mundo, eres mi mundo. Me quedo despierta para poder seguir viéndote en los atardeceres, sentir tu cálido abrazo, cómo iluminas el mundo, mi mundo.

– Chloe Lei, Year 9

Sus gritos de ayuda resonaron en la isla solitaria, ahogados por una fuerte ráfaga de viento. El trueno retumbó. Lightning se rió. El mar arremolinado se agitaba y deploraba, estrellándose y estrellándose contra la escarpada pared del acantilado, casi representando lo que estaba sucediendo en el interior. Sabía que él sería el principal sospechoso. Las autoridades no se atreverían a acusarlo de la verdad: se estaba ahogando en dinero en efectivo y, además, suministraba lo esencial a la isla principal. Si quería dar marcha atrás, ya era demasiado tarde. Sus crueles, despiadado manos ya estaban goteando un inocente líquido bermellón…

– Amelie Thompson, Year 7

El Hombre Misterioso

Lo persigo mientras salta por los tejados, cualquiera que esté desde abajo vislumbra su silueta bailando bajo la luz del sol naciente. Las chimeneas se estrellan violentamente a su lado y las tejas se deslizan bajo sus pies. Los helicόpteros lo envuelven con su radiante luz solar, el viento pulsante de los motores lo hace perder el equilibrio con sorprendente facilidad. Se cae sin querer y se agarra a un tubo de desagüe. Se oían voces distantes, voces preocupadas, como si algo estuviera mal. Sabía que esta era su oportunidad de escapar. Ahora había desaparecido; ¿nadie sabía quién era ni a donde iba, pero lo sabrían en el futuro?

– Harry Clogger, Year 9

Junior: “¡Tú no eres Carmen!”
Ana: “No… Soy Ana. Salgo con tu padre…”
Junior: “¡Soy Junior!”
Ana: “Hola, Junior. Miguel, tu padre está en el baño.“
Ana: “Y… ¿Carmen está aquí a menudo?”
Junior: “¡Sí! Ellos hablan todas las mañanas.”
Ana: “¿Ella está aquí en la mañana?… ¿Como es Carmen?”
Junior: “Bueno, me gusta Carmen, pero habla demasiado. ¡Pero mi padre la quiere mucho!”
Ana: “¿¡La quiere!? ¡Tu padre no puede tener dos novias!”
Ana se va. Miguel sale del baño.
Miguel: “¿Dónde está Ana?”
Junior: “No está contento con Carmen.“
Miguel: “¡Ay, no! ¡Ana! ¡Carmen es nuestro lora!”

– Zeynep Yesilirmak, Year 7

No veo nada, estoy rodeado de paredes negras. Tengo sed y hambre, intentó encontrar una salida para escapar, sigo la luz. Gritos de odios de una multitud me rodean, como si todos me odiaran. Pero de repente todo se silencia y se escucha una voz. Veo un trozo de tela roja dirigiéndose hacía mí , no sé qué está pasando, me golpea de lado a lado, engañándome , hasta sentirme mareado, como si dieras vueltas por horas. Los gritos regresan y lo que solo puedo sentir es dolor. Me entra el pánico, caigo al suelo y veo mis cuernos manchados de sangre.

– Keira De Castro, Year 7

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¡Felicidades a todos!

FRENCH FLASH FICTION 2024: The Highly Commended Entries (Y7-9)

Following the publication of the winning and runner up entries, we are excited to present the highly commended entries for the Year 7-9 category of this year’s French Flash Fiction competition!

A huge well done to all our highly commended entrants! Without further ado, allez, on y va!

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Un livre très en colère

J’habite dans la bibliothèque. Tout le temps, je peux voir des humains, pourtant, ils ne peuvent pas me voir car ils sont accro à la technologie. Ça me rend triste. Je sais tout, je suis une bonne histoire. Quel est mon problème?

Hier, j’ai vu une fille et elle m’a vu mais elle m’a ignoré. Elle a regardé sa tablette à la place d’un livre.

Je déteste la technologie parce que je pense que c’est nul. Je veux me débarrasser de la technologie.

La technologie a volé mon travail!

– Neela Alagar, Year 9

Le Combat des Chevaliers

Les deux chevaliers se batent vicieusement avec leur épée. Ils étaient tous les deux très fatigués car c’était une longue bataille. Mais le roi regardait le combat et ils devaient donc continuer. C’était un roi très méchant qui avait dit « le chevalier qui perd sera mis à mort »

Soudainement, un des chevaliers frappe avec force son assaillant qui tombe et lève l’œil au ciel en attendant sa mort. Le chevalier soulève son épée mais…

« Nico, viens diner »
« Oh, s’il te plait maman, j’ai presque fini mon jeu! »
« D’accord, mais seulement une minute! »

– Nicholas Bailey, Year 7

Lulu le ferry

Il y avait un crocodile qui s’appelait Lulu. Il habitait dans la Tamise, le fleuve londonien. Tous les jours, il regardait des personnes avec des portables et du café qui traversaient la Tamise en ferry. En regardant ça tous les jours, Lulu rêvait d’être un ferry. Il se tenait debout et attendait son premier client mais les personnes le craignaient. Lulu disait des blagues et chantait des chansons pour attirer des clients. Un matin, un petit garçon arriva et lui demanda de faire la traversée pour aller à l’école. Lulu devint ainsi le ferry le plus rapide de Londres.

– Prayaan Sharma, Year 8

La maîtresse dit: « Vous chantez comme une casserole, vous me cassez mes oreilles! »
En rentrant à la maison, l’enfant dit à son père: « Ma maîtresse est devenue folle. »
son père demande « Qu’est qu’elle a fait? »
L’enfant répond: « Ma maîtresse nous a dit qu’on chante comme une casserole mais papa le casserole ne chante pas et elle nous a aussi dit qu’on casse ses oreilles mais ses oreilles n’étaient pas cassés! »
Le père sourit et répond: « Je crois que vous rendez votre maîtresse chèvre. »
L’enfant murmure: « Uh oh! je pense que mon père aussi est devenu complètement fou. »

– Hassan Chaudhry, Year 8

Le petit pain

Brian jette un coup d’oeil furtif à la cuisine. Prudemment, il tendit la main pour attraper un petit pain. Dès qu’il l’a touchée, sa main a été projetée en arrière. “Aïe ! C’est brûlant !” s’écrie-t-il. Mais il ne put résister à la tentation. Les petits pains l’attiraient. Il les entendait murmurer “mangez-moi !” et son estomac l’encourageait par un roulement de tambour dramatique. Prenant une profonde inspiration, il s’empara à nouveau de la brioche et commença à la faire jongler dans ses mains. Enfin, il la porta à sa bouche; c’était un goût de paradis.

– Grace Cao, Year 8

CRISE DU VENDREDI

«Allons enfants de la cantine, le jour des frites est arrivé…»
Une carotte et un brocoli se faufilèrent sous le plancher par un petit trou. «Vite… par ici…»
«Abolissons les légumes!!!» criaient encore les élèves
BOUM… BOUM… boum…
«Ils s’éloignent» chuchota la carotte
«Tous les vendredis c’est la même horreur» soupira le brocoli
«Où sont les profs?» demanda la carotte
«Ils ont abandonné» révéla le brocoli
«En voila deux!» cria un élève
«Adieu carotte…» soupira le brocoli
«Génial! On va être mangé!» s’écria la carotte
«Mais non patate – répondit le brocoli, « il vont nous …»

– Helene Leonard, Year 7

Puissants et hauts sur des falaises de la côte, les phares sont les héros silencieux de ceux qui voyagent en mer. Fier, provocateur et résistant aux vents et aux vagues, qui ont tenté au fil des siècles de les user. Des faisceaux de lumière brillants à travers la mer, pénétrant ces nuits sombres et orageuses et avertissant des rochers qui se trouvent près du rivage. Ces rayons sont l’espoir et le salut des marins ballottés sur les océans sauvages. Et les gardiens du phare qui veillent que la lumière reste vive pendant ces périodes sombres, des hommes comme mon grand-père.

– Antoine Carmody-Portier, Year 9

La Visite

La gare était bruyante et pourtant elle n’était pas aussi bondée que d’habitude. J’ai pris le prochain train et j’ai étudié le trajet ; trois arrêts jusque le mien. J’ai regardé distraitement par la fenêtre, tout en pensant a ce que j’allais faire une fois à Paris… tellement que j’ai oublié de descendre ! Paris, avec ses monuments magnifiques et ses petites ruelles de pavés, ses terraces de café et la fameuse Seine, est passé devant mes yeux et a disparu d’un clin d’œil. « Tant pis ! Au moins, j’ai vu Paris sans les foules ! »

– Bo Celeste Lawson, Year 8

L’Horloge Brisée

Dans le grenier poussiéreux, Léon découvrit une vieille horloge. Ses aiguilles étaient figées à minuit. Intrigué, il la remonta. Soudain, le temps s’emballa.

Les saisons défilèrent en un éclair. Léon vieillit, ses cheveux blanchirent. Il aima, perdit, et pleura. L’horloge, impitoyable, ne s’arrêtait pas.

Un jour, épuisé, Léon la brisa. Le silence retomba. Il contempla les éclats de verre.

“La vie est courte,” murmura-t-il.

Et il sut que parfois, il vaut mieux laisser l’horloge en paix.

– Vishnu Vardhan Beemu Padmanaban, Year 9

Le bâton de pluie de ma grand-mère

Papa me demanda d’aller chercher le coupe-papier dans le bureau.
Mon regard tomba immédiatement sur le bâton de pluie. Grand-mère, soudain, m’apparut. Je nous revis tous assis les yeux fermés à la table du jardin, écoutant la pluie de cailloux s’écouler lentement le long du tube de bambou; j’aperçus les plats fumants du déjeuner attendant la fin du rituel et nos mains formant une chaine en guise de bon appétit. Tout à coup, le “à table!” de maman m’arracha à ma rêverie. Je pris le coupe-papier, sortis et refermai la porte du bureau.

– Louis Koller, Year 7

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Félicitations tout le monde!

SPANISH FLASH FICTION 2024: THE RUNNERS UP

We’re delighted to publish the runner up entries for this year’s Spanish Flash Fiction competition. We’ll be publishing the highly commended entries for both French and Spanish in each age category over the coming weeks.

YEARS 7-9 RUNNERS UP

La Locura

La locura es invisible, es los parásitos que cavan en mi piel, es el cabello sin cuidar. La locura se aferra a mí, fusionándose conmigo, saturándome hasta que no soy nada más que la tortura de una mente llena de ideas y el miedo a no ser escuchada nunca. ¿Alguna vez has abierto tu boca, con nada que viene pero un susurro ronco, audible solo para ti? Estoy atrapado, encerrado dentro de las barreras de mi propia mente, ahogado dentro de mi propia impotencia, dejado solo con fragmentos de esperanza tan irregulares que sostenerlo es dañar. Esto es la locura.

– Chloe Crowther, Year 8

La sombra de los cuervos bailaba con orgullo
Los pájaros volaban con las nubes marfil al amanecer
Los peces se deslizaban por el agua zafiro
Niños jugaban en la playa
La salinidad del mar impregnaba mi nariz

Las lechuzas posaban sobre los árboles
Ardillas volaban de rama en rama
Las serpientes reptaban a través de la densa vegetación
Los árboles se mecían con el caluroso viento

Los animales corrían en estampida escapando del caos
Las olas rompían entre sí
Ciudades se desmoronaban como una casa de naipes
Se escuchaba el terror en los gritos
El mundo llegaba a su fin.

– Donatella Ferrito Innamorato, Year 8

YEARS 10-11 RUNNERS UP

Sísifo Sorprendido

En su colina solitaria en el infierno, Sísifo ruge. La roca se hunde en su piel desnuda, su sudor rojizo recorre su columna mientras la carga de nuevo colina arriba. Quizás es la definitiva.

Las llamas lamen su alma, carbonizándola más negra que el humo plomizo. Aunque, cada vez que la roca se desploma, Sísifo vuelve a levantarse. Se burló de los dioses dos veces, por qué no tres?

Milagrosamente, la pendiente se nivela. Alcanza la cima.

Gritando de alegría a los dioses, brinca y ríe!

Mientras que la roca rueda hacía abajo por el otro lado de la colina.

– DingDing Zhou, Year 11

La Gran Guerra

El mar y el cielo estaban en guerra. Fue una batalla de belleza violenta. El mar envía olas tan ambiciosas como el sueño de un niño. El cielo soltó más granizo del que incluso Poseidón podía imaginar. Y ahí estábamos, subiendo a la montaña rusa española, aferrándose para no ser absorbido por la guerra. Finalmente, el mar reveló la bandera blanca al ver la estrategia final del cielo, el arcoíris. La belleza de la naturaleza superó toda violencia cuando los rayos del sol brillaron a través de la lluvia en un caleidoscopio de colores danzantes. Había encontrado mi nuevo amor

– Xander McComb, Year 11

YEARS 12-13 RUNNERS UP

Mi almohada.

Desde pequeño, mi almohada siempre estuvo conmigo para darme descanso y consejo después de un largo día abatido por tantas nuevas emociones. Daba consuelo a mis lágrimas, al empezar a conocer mi cuerpo y sentimientos, cuando más lo necesitaba en mi adolescencia, ella se mantuvo conmigo . Y aunque con la edad conocí los miedos y dolores de la vida, ella aún sigue aquí. Ella me ha dado paz, reposo, alivio y consejo. Pero cuando me levanto, cuando despego mi cabeza de sus suaves caricias, el terror de una nueva pesadilla me persigue. Madre, no quiero que te vayas…

– Daniel Enrique Ascencio Lopez, Year 13

El regalo de una nueva lengua

Borges se sienta, mirando hacia el oscuro vacío. Está aprendiendo el inglés antiguo.

Poco a poco, las palabras empiezan a llenar la oscuridad, formando un paisaje extranjero y quimérico. Las palabras hablan entre sí; bailan el tango al compás de un bandoneón. Forman equipos. Se convierten en ladrillos, casas, museos, ríos, cascadas, montañas, océanos. Las palabras han construido un mundo nuevo.

Todavía está ciego, pero ahora tiene nuevos ojos para experimentar una vida nueva paralela

– Aidan Brooke, Year 12

¡Felicidades a todos!

FRENCH FLASH FICTION 2024: THE RUNNERS UP

We’re delighted to publish the runner up entries for this year’s French Flash Fiction competition. We’ll be publishing the runner up entries for Spanish, as well as the highly commended entries for both languages in each age category over the coming weeks.

YEARS 7-9 RUNNERS UP

UN ESPOIR À QALQILYA

Photo by Amos from Stockphotos.com

À Qalqilya, une ville divisée par une barrière frontalière, deux garçons, Avi l’Israélien et Ali le Palestinien, se lient d’amitié à travers le jeu du football. Leurs rires et passes franchissent les clôtures, symbolisant l’innocence et l’espoir. Devenus adultes dans un monde éclaté, leur amitié survit jusqu’à ce que le conflit les rejette sur des chemins divergents. Dans l’ardeur du combat, face à face, Ali sauve Avi, blessé, réanimant leur connexion passée. Cet acte défiant la guerre rappelle leur passé commun, prouvant que même sous le feu croisé, l’humanité et l’amitié peuvent triompher des divisions les plus profondes.

– Zaynab Chaudhry, Year 7

Une Perte de Mots

Vous êtes-vous déjà senti sous pression ? Comment puis-je écrire une oeuvre de pur génie en 100 mots ? Maintenant 82 !

On dit « petit à petit, l’oiseau construit son nid », mais et si vous ne lui donniez que 100 brindilles ? Comment ce petit oiseau peut-il faire ça ?

Oh non! Déjà à 50 mots. J’ai déjà utilisé la moitié de mes mots et je n’ai toujours rien dit d’intéressant. Comment puis-je dire quoi que ce soit avec 25 mots restants ?

Cela ne fonctionnera jamais. C’est sans espoir! Je ne veux pas regarder.

Zut!

Non!

Je n’ai que 6 mots, seulement 6 mots pour…

– Simeon Malloy, Year 7

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YEARS 10-11 RUNNER UP

Les coquelicots fleurissent à bout de souffle, du pays qui saigne, gâté par la marche d’hommes sans âme. La voie de la guerre est dystopique; les morts deviennent les chanceux et les vivants reviennent comme les morts. Échapper d’un tel enfer semble impossible, mais peut-être que la
fin est proche, où peut-être que c’est la fin de la peur qui sauvera la vie de personnes. Il reste à voir si leurs esprits cesseront de se défaire après avoir vu des choses que nous n’étions jamais censés voir. C’est dans la guerre que les innocents sont consumés par l’avidité des coupables.

– Vaishni Jeyananthan, Year 10

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YEARS 12-13 RUNNERS UP

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J’attends sur le mur, en regardant les gens arrivent. Ils tiennent leurs coffrets qui m’éclairent; je grimace.

“Sourit-elle ou pas?” demandent-ils, l’un après l’autre.

Subitement, l’obscurité descend. Trop tôt pour la nuit. Désorientée, j’attends nerveuse. Rouge. Des traînées mouillées de rouge. Est-ce que je saigne? La panique s’installe.

Ensuite, j’entends les cris: “Qu’est qu’il y a de plus important? L’art, ou le droit à une alimentation saine et durable?”

Clignement par clignement, ma vision est restaurée. L’espoir s’envole. Je reste sur le mur encore, humiliée.

Qu’ai-je fait pour mériter cela?

Ne m’appelez plus “La Joconde” – je ne souris pas.

– Zac Henderson-Lea, Year 12

L’esprit Olympique

Photo by Alexandre Aymard on Unsplash

‘Maman, regarde! Ce chapeau de Napoléon est si mignon!’, Louis crie, pointant vers les mascottes.

‘C’est un bonnet phrygien. Ton arrière-arrière-arrière-grands-pères en portait un. La cérémonie d’ouverture sur la Seine va bientôt commencer. Marchons!’

‘Marchons! Marchons!’ Il fredonne alors qu’il est entraîné, glissant dans la rue Colbert et se faufilant parmi les manifestants autour de la colonne Vendôme.

Les derniers mots de La Marseillaise sonnent dans les haut-parleurs à leur arrivée.
‘Qu’un sang impur
Abreuve nos sillons!’

En regardant les drapeaux affichés sur les bateaux, Louis demande, ‘Maman, sont tous les pays construits avec le sang des autres?’

– Ashley Woo, Year 12

Félicitations à tout le monde!