Following the publication of the winning and runner up entries, we are excited to present the highly commended entries for the Year 7-9 category of this year’s French Flash Fiction competition!
A huge well done to all our highly commended entrants! Without further ado, allez, on y va!
Après avoir failli ne pas pouvoir quitter France, j’étais maintenant à l’arrière d’un camion. À l’étroit, écrasé et piégé avec une myriade d’autres, la seule odeur qui remplissait le peu d’air était celle du fromage et de la peur. À ma horreur, j’ai entendu les douaniers vérifier le camion. Il faisait trop sombre pour que je puisse les voir. Néanmoins, j’ai prié pour ne pas être découvert et que j’atteigne l’étranger avant d’expirer ici… ouf! Ils sont passés à autre chose et nous aussi, poursuivant notre périlleux voyage. Enfin, j’ai atteint les rayons des supermarchés anglais: Je suis un jambon.
– Amy Docherty, Year 9
une feuille de papier
Les gens me détestent. Je ne sais pas porquoi. Je suis juste moi-même. Ce n’est pas ma faute. Je ne peux pas m’en empêcher. Je n’étais pas censé être utilisé de cette façon. Les gens m’ont rendu comme ça. Et maintenant ils me détestent et me blâment. ce n’est pas de ma faute. tout est de leur faute. Je suis innocent. j’ai été lésé. j’aurai ma revanche. Ces enfants crieront. ils vont le regretter. Je suis juste un morceau de papier avec. mots que les enfants détestent.
les redoutables devoirs.
– Haalah Anwar, Year 9
La vie d’une baguette
Aie! Ça fait trop mal le mixeur! Mets moi sur la table et fais moi un massage! Je suis beaucoup plus longue qu’avant. Attend, non, ça brûle! Mais regarde mon bronzage, c’est magnifique! Qu’est ce que tu fais avec moi maintenant? Ooh la la, quel joli panier avec beaucoup d’amis baguettes! Salut, bonjour! Attends, tu vas où? Youpi, on m’achète moi aussi. On va où maintenant? Sur un vélo! Wouah, c’est trop cool! Salut la Tour Eiffel, bonjour le Louvre. Quel honneur, un pique-nique parisien! Un peu de Camembert et je suis prête à me sacrifier pour la France!
– Madeleine Waring, Year 8
Statues
Les ténèbres se rapprochent de nous en glissant comme un serpent à la chasse. La nuit nous a rattrapés, le sang rouge du jour laissant sa tache sur l’horizon avant de s’effacer. Je reste debout, rigide comme une pierre. Je n’ai pas peur, j’attends pouvoir bouger, me réveiller de mon état pétrifié. Enfin les chuchotements du jour cessent et j’entends le bruit des autres statues qui s’agitent autour de moi, vivant encore. La liberté de la nuit représente une petite victoire mais elle est contaminée par la conscience que le jour reviendra, que les statues seront des statues encore.
– Natasha Davis, Year 8
Il était une fois une lampe qui brillait toute la journée. Sa lumière aidait les gens à étudier et à travailler ; Le soir elle éclairait aussi dehors quand il faisait trop noir. Un jour, fatiguée, elle commença à clignoter et soudainement cessa de fonctionner. Un homme est venu la remplacer, mais personne ne l’a remarquée à part un petit garçon qui a souri et a dit merci. La lampe, épuisée, clignota une dernière fois, avant d’être rangée dans une boîte. Heureusement, elle allait être recyclée pour donner vie à une nouvelle lampe et apporter bonheur et joie à d’autres enfants.
– Daniel Lambin, Year 8
Piégée. De nouveau.
J’ai respiré l’air vieux de plusieurs décennies. Rien n’a changé. La fumée était piégée dans cette prison, les oiseaux pullulaient pour la liberté. Pinacles acérés ; fenêtres et portes rouillées et grinçantes; murs d’ivoire noirci; rideaux de soie déchirés. Portes dorées. Mes poumons, mon cœur, mes jambes, mes mains et mon cerveau savent que je ne devrais pas être ici. Je le savais, je savais que ça commencerait, recommencerait. La montée d’adrénaline, mon cerveau dansant dans le déni, mon cœur battant de regret, mes larmes remplies d’agonie, mes jambes verrouillées, ma gorge éclatant pour crier de douleur, ma tête flashant des images du moment où je t’ai perdu. Et je suis de nouveau pris au piège avec toi mon royaume.
– Mansavi Dixit, Year 8
C’était une journée venteuse. A travers l’herbe, 3 animaux se tenaient. Vous pouviez clairement dire que le cochon et le faucon se disputaient.
« Seuls les robots sont bons, » a déclaré le cochon.
« Vous vous trompez, » dit le faucon.
« bla, bla, bla,» dit le cochon.
« Qui soutenez-vous, loutre?» demanda le cochon.
« Je t’ai dit que je suis neutre!» cria la loutre.
Le bruit a attiré un humain qui a piétiné le faucon et a mangé le cochon.
Si la loutre n’avait pas décidé d’être neutre, le faucon et le cochon seraient-ils encore vivants?
– Joaquin Malaga Chavez, Year 8
Il y avait une fille qui habitait avec ses parents, qui étaient tout les temps très occupés. Quand la fille leur demandait de sortir, ils disaient qu’ils étaient pressés, et ils n’avaient jamais le temps pour rien….
“Pas aujourd’hui.”
“Peut-être le week-end.”
La petite fille restait triste, mais elle avait une idée. Ce soir, quand sa mère l’appela pour le diner, elle ne les rejoignit pas.
Pour le déjeuner, elle ne vint pas non plus. Ses parents etaitent étonnés.
“Qu’est ce qu’on va faire?”
“C’est simple. Donnez-moi de votre temps et je vous donnerai du mien,” dit la fille.
– Jude Shalaby, Year 9
Le ciel nocturne s’embrase de couleurs. Les flammes embrasent les arbres . L’odeur âcre du bois calciné emplit l’air, étouffent les poumons de nombeux pompiers. Un manteau de fumie recouvre la forêt. Toute vie s’étouffe lentement. Des nuages de fumées noires s’élèvent dans le ciel. Les arbres commencent à s’effriter sous le contact inéluctable du feu. C’est horrible à regarder mais je ne peux pas détacher mon regard. Les flammes crépitent de faim, son désir n’est jamais satsfait, Avec avidité, elles dévorent tout ce qu’elles voient. Rien n’est épargné. J’ai réalisé que tout cela était dû àla cigarelte allumée que j’ae jetée dans un buisson sons réfléchira
– Natasha Galvin, Year 9
100. Le standard d’un être humain. La supériorité est dans nos veines.
J’ai regardé ma valeur : 99. J’étais défectueux : un bug du logiciel. J’ai ressenti une douleur aiguë. J’ai levé les yeux. Tout le monde a souri avec le même sourire, avec les mêmes yeux sans ton, leurs 100 ans qui pendent mollement au-dessus. J’ai essayé à nouveau de voir des
figures tordues s’accrocher désespérément à leurs valeurs. Ils ont grincé, essayant d’enlever les chiffres des autres. Un squelette osseux s’est dirigé vers moi… J’ai chancelé de peur, mon sang bouillonnait en reconnaissance. Mon instinct s’est enfoncé. Courir……Pour survivre.
– Him Yee Lui, Year 9
Félicitations tout le monde!