FRENCH FLASH FICTION 2024: The Highly Commended Entries (Y7-9)

Following the publication of the winning and runner up entries, we are excited to present the highly commended entries for the Year 7-9 category of this year’s French Flash Fiction competition!

A huge well done to all our highly commended entrants! Without further ado, allez, on y va!

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Un livre très en colère

J’habite dans la bibliothèque. Tout le temps, je peux voir des humains, pourtant, ils ne peuvent pas me voir car ils sont accro à la technologie. Ça me rend triste. Je sais tout, je suis une bonne histoire. Quel est mon problème?

Hier, j’ai vu une fille et elle m’a vu mais elle m’a ignoré. Elle a regardé sa tablette à la place d’un livre.

Je déteste la technologie parce que je pense que c’est nul. Je veux me débarrasser de la technologie.

La technologie a volé mon travail!

– Neela Alagar, Year 9

Le Combat des Chevaliers

Les deux chevaliers se batent vicieusement avec leur épée. Ils étaient tous les deux très fatigués car c’était une longue bataille. Mais le roi regardait le combat et ils devaient donc continuer. C’était un roi très méchant qui avait dit « le chevalier qui perd sera mis à mort »

Soudainement, un des chevaliers frappe avec force son assaillant qui tombe et lève l’œil au ciel en attendant sa mort. Le chevalier soulève son épée mais…

« Nico, viens diner »
« Oh, s’il te plait maman, j’ai presque fini mon jeu! »
« D’accord, mais seulement une minute! »

– Nicholas Bailey, Year 7

Lulu le ferry

Il y avait un crocodile qui s’appelait Lulu. Il habitait dans la Tamise, le fleuve londonien. Tous les jours, il regardait des personnes avec des portables et du café qui traversaient la Tamise en ferry. En regardant ça tous les jours, Lulu rêvait d’être un ferry. Il se tenait debout et attendait son premier client mais les personnes le craignaient. Lulu disait des blagues et chantait des chansons pour attirer des clients. Un matin, un petit garçon arriva et lui demanda de faire la traversée pour aller à l’école. Lulu devint ainsi le ferry le plus rapide de Londres.

– Prayaan Sharma, Year 8

La maîtresse dit: « Vous chantez comme une casserole, vous me cassez mes oreilles! »
En rentrant à la maison, l’enfant dit à son père: « Ma maîtresse est devenue folle. »
son père demande « Qu’est qu’elle a fait? »
L’enfant répond: « Ma maîtresse nous a dit qu’on chante comme une casserole mais papa le casserole ne chante pas et elle nous a aussi dit qu’on casse ses oreilles mais ses oreilles n’étaient pas cassés! »
Le père sourit et répond: « Je crois que vous rendez votre maîtresse chèvre. »
L’enfant murmure: « Uh oh! je pense que mon père aussi est devenu complètement fou. »

– Hassan Chaudhry, Year 8

Le petit pain

Brian jette un coup d’oeil furtif à la cuisine. Prudemment, il tendit la main pour attraper un petit pain. Dès qu’il l’a touchée, sa main a été projetée en arrière. “Aïe ! C’est brûlant !” s’écrie-t-il. Mais il ne put résister à la tentation. Les petits pains l’attiraient. Il les entendait murmurer “mangez-moi !” et son estomac l’encourageait par un roulement de tambour dramatique. Prenant une profonde inspiration, il s’empara à nouveau de la brioche et commença à la faire jongler dans ses mains. Enfin, il la porta à sa bouche; c’était un goût de paradis.

– Grace Cao, Year 8

CRISE DU VENDREDI

«Allons enfants de la cantine, le jour des frites est arrivé…»
Une carotte et un brocoli se faufilèrent sous le plancher par un petit trou. «Vite… par ici…»
«Abolissons les légumes!!!» criaient encore les élèves
BOUM… BOUM… boum…
«Ils s’éloignent» chuchota la carotte
«Tous les vendredis c’est la même horreur» soupira le brocoli
«Où sont les profs?» demanda la carotte
«Ils ont abandonné» révéla le brocoli
«En voila deux!» cria un élève
«Adieu carotte…» soupira le brocoli
«Génial! On va être mangé!» s’écria la carotte
«Mais non patate – répondit le brocoli, « il vont nous …»

– Helene Leonard, Year 7

Puissants et hauts sur des falaises de la côte, les phares sont les héros silencieux de ceux qui voyagent en mer. Fier, provocateur et résistant aux vents et aux vagues, qui ont tenté au fil des siècles de les user. Des faisceaux de lumière brillants à travers la mer, pénétrant ces nuits sombres et orageuses et avertissant des rochers qui se trouvent près du rivage. Ces rayons sont l’espoir et le salut des marins ballottés sur les océans sauvages. Et les gardiens du phare qui veillent que la lumière reste vive pendant ces périodes sombres, des hommes comme mon grand-père.

– Antoine Carmody-Portier, Year 9

La Visite

La gare était bruyante et pourtant elle n’était pas aussi bondée que d’habitude. J’ai pris le prochain train et j’ai étudié le trajet ; trois arrêts jusque le mien. J’ai regardé distraitement par la fenêtre, tout en pensant a ce que j’allais faire une fois à Paris… tellement que j’ai oublié de descendre ! Paris, avec ses monuments magnifiques et ses petites ruelles de pavés, ses terraces de café et la fameuse Seine, est passé devant mes yeux et a disparu d’un clin d’œil. « Tant pis ! Au moins, j’ai vu Paris sans les foules ! »

– Bo Celeste Lawson, Year 8

L’Horloge Brisée

Dans le grenier poussiéreux, Léon découvrit une vieille horloge. Ses aiguilles étaient figées à minuit. Intrigué, il la remonta. Soudain, le temps s’emballa.

Les saisons défilèrent en un éclair. Léon vieillit, ses cheveux blanchirent. Il aima, perdit, et pleura. L’horloge, impitoyable, ne s’arrêtait pas.

Un jour, épuisé, Léon la brisa. Le silence retomba. Il contempla les éclats de verre.

“La vie est courte,” murmura-t-il.

Et il sut que parfois, il vaut mieux laisser l’horloge en paix.

– Vishnu Vardhan Beemu Padmanaban, Year 9

Le bâton de pluie de ma grand-mère

Papa me demanda d’aller chercher le coupe-papier dans le bureau.
Mon regard tomba immédiatement sur le bâton de pluie. Grand-mère, soudain, m’apparut. Je nous revis tous assis les yeux fermés à la table du jardin, écoutant la pluie de cailloux s’écouler lentement le long du tube de bambou; j’aperçus les plats fumants du déjeuner attendant la fin du rituel et nos mains formant une chaine en guise de bon appétit. Tout à coup, le “à table!” de maman m’arracha à ma rêverie. Je pris le coupe-papier, sortis et refermai la porte du bureau.

– Louis Koller, Year 7

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Félicitations tout le monde!

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