FRENCH FLASH FICTION 2024: The Highly Commended Entries (Y10-11)

Following the publication of the winning and runner up entries, we are excited to present the highly commended entries for the Year 10-11 category of this year’s French Flash Fiction competition!

A huge well done to all our highly commended entrants! Without further ado, allez, on y va!

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Au coeur de la cité bruyante, Juliette, musicienne passionnée, cherchait des notes d’espoir. Son amour, Lucas, était sourd, mais leur langage était une symphonie silencieuse d’amour partagé. Un jour pluvieux, une lettre oubliée révéla des adieux non-dits. Les mots, teintés de regret, déclenchèrent une mélancolie profonde. Juliette traduit sa douleur en symphonies tristes, les touches du piano dansant sous ses doigts, tandis que Lucas ressentait la musique à travers les vibrations. Les néons clignotants devinrent les larmes de la ville, et le vent urbain, un murmure consolateur dans leur monde de silence.

– Mia Wildgoose, Year 10

Le Règne de la Lune

Sur l’horizon, elle monte. Élégante et fraîche. Avec ses fossettes profondes et rocheuses, elle pourchasse le soleil et sa passion fougueuse au loin. Le tourbillon éblouissant d’orange, de jaune et de rouge adoucit par sa présence apaisante.

Elle encourage l’éclat de la nuit. Une couverture bleue marine brodée avec des perles chatoyantes. Les spectateurs sont fascinés par son visage en perpétuelle évolution.

Mais, progressivement son royaume s’éreinte. Le soleil la bat, il la submerge de sa lumière éclatante. Maintenant, ses flammes brûlent plus lumineuses que toutes les autres étoiles. La lune est sombre une fois encore.

– Nia Mohlala, Year 11

La rose de la vie

Dans un petit village de campagne en France, une rose rouge éclatante s’épanouissait chaque matin, exprimant son amour pour le soleil. Elle attirait toutes les salutations, surtout celles d’une jeune artiste nommée Amélie. Inspirée par sa beauté, Amélie peignait la rose encore et encore, capturant chaque nuance et sa splendeur. Chaque coup de pinceau était une manière silencieuse de montrer son admiration. Un jour, la rose fanée, bouleversant Amélie. Ses larmes coulaient, arrosant la rose endormie. Miraculeusement, sous l’influence de ses larmes, la rose refleurit, révélant sa beauté renouvelée. Cela démontre qu’après les moments sombres, l’espoir persiste.

– Ritisha Agarwal, Year 10

Narcisse et Narcisse

M’aimez vous? murmure-t-il avec urgence, ses yeux fous enivrés par sa propre beauté. Chaque après midi, il revient dans son sommeil maudit pour céder à moi, me suppliant de répondre à sa question simple:

« M’aimez-vous ? » mais je reste silencieux, les mots dans ma bouche tout aussi vides que son coeur creux.

Étendu, ses beaux doigts caressent mon miroir de perfection impossible. Englouti par le désir irrésistible il plonge dans mes bras, gargouillent pour souffler, hurlant un dernier plaidoyer. Sa question non résolue frémissement à travers les arbres balançant, résonnant dans des chuchotements soupirants –

M’aimez vous?

– Cabree Chong, Year 10

Au-delà de la Toile

Dans le cadre doré où je réside, j’observe le monde, immuable. Le chaud devient froid, le jeune devient vieux, mais mes yeux demeurent stagnants. Emprisonné dans ma toile, je vois des adieux larmoyants et des présentations joyeuses, sans jamais pouvoir goûter aux vies que je vois. Mon regard est éternel, mais ma voix est réprimée. La tentation est trop forte, pour franchir la barrière invisible, de s’aventurer au-delà du tableau et vivre. Mais je suis condamné, destiné à être un spectateur, un témoin silencieux des beautés et des tragédies du monde. Toujours présent, mais toujours absent.

– Eshaal Riaz, Year 10

Sisyphe Surpris

Aux Enfers, seul sur la colline, Sisyphe rugit. L’énorme rocher écrase sa chair nue, une sueur rouge ruisselle dans son dos. Mais, inlassable il fait un pas en avant. C’est peut-être le dernier.

Les flammes lèchent son âme, la rendant plus noire encore que la fumée âcre qui le suffoque. Mais à chaque fois que le rocher retombe, Sisyphe le repousse. Deux fois déjà il a trompé les dieux, pourquoi pas une fois de plus?

Comme par miracle, il atteint le sommet.

Le regard tourné vers les dieux, il exulte!

Pour ne voir le rocher que rouler sur l’autre versant.

– DingDing Zhou, Year 11

L’ombre

Une vieille dame penche de va-et-vient dans son fauteuil à bascule. Le soleil la couvre d’une lueur chaude pendant qu’elle croise ses aiguilles à tricoter.

On entend un bruit de derrière; deux oreilles, deux yeux et une collection de moustaches émergent. Le chat se précipite partout frénétiquement, pourchassant une ombre dansant sur le mur. Les pattes volent de toutes les angles, avec les griffes tendues pour attraper la proie
quand, soudain, la cible disparaît.

Désorienté, le chat aperçoit le fauteuil à bascule, maintenant vide; il ne reste que deux aiguilles à tricoter. Au-dessus, l’ombre immobile se trouve sur le plafond.

– Daisy Apfel, Year 10

Dans une petite ville, des rumeurs circulent concernant une mystérieuse librairie nichée dans des rues étroites. Intriguée, Alice, une jeune passionnée de livres, entra dans la boutique faiblement éclairée. Une cloche sonna alors qu’elle entra, révélant des étagères remplies de vieux livres. Le commerçant, une personne mystérieuse aux cheveux argentés, lui tendit un livre brillant relié en cuir. Ses pages racontaient des histoires oubliées, transportant Alice dans un monde au-delà de la réalité. Enchantée par les contes, elle s’est perdue dans la magie du livre. Lorsqu’elle l’a fermée, la librairie avait disparu, lui laissant des souvenirs de mondes imaginaires et l’odeur persistante des vieux livres.

– Darwin Armstrong Farr, Year 10

Tu te souviens de ce jour-là, où on regardait le coucher du soleil? Tu te souviens des chuchotements des vagues? Tu te souviens de la chaleur du soleil? Je me souviens de ce jour ensemble, et j’espérais que ce jour ne finirait jamais – mais finalement, le moment est venu. Tu n’as jamais dit ‘au revoir’. Je pense à cette mémoire tous les jours; c’est toujours là, dans mon cœur et mon esprit. Je ne l’oublierai jamais – je ne peux point l’oublier. J’espère que tu te souviendras aussi…

La fille part la tombe. Il pleut.

– Lucy Nguyen, Year 11

Un matin, je prenais mon petit déjeuner quand j’ai vu un ver vert dans mon verre. C’était gluant et laid ! J’ai crié:
« Mama, il y a un ver vert dans mon verre ! »
« ne sois pas stupide », elle me dit, « les vers ne sont pas vert ! »
« viens ici et voir, le ver est vraiment vert ! » j’ai dit
« oh là là, le ver est vert » elle dit
Mon père lisait son journal, il a pris le verre et a bu son jus d’orange et le ver vert…

– Katya Hanbury, Year 10

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Félicitations tout le monde!

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