Category Archives: French

FRENCH FLASH FICTION 2024: The Highly Commended Entries (Y12-13)

Following the publication of the winning and runner up entries, we are excited to present the highly commended entries for the Year 12-13 category of this year’s French Flash Fiction competition!

A huge well done to all our highly commended entrants! Without further ado, allez, on y va!

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Un poète abîmé 

Ne faisant qu’un avec la solitude et la mélancolie, le poète s’abîmait dans le vide de son esprit. Les mots se perdaient dans un brouillard opaque, cherchant en vain la lueur de l’inspiration. Les rues qu’il parcourait étaient des labyrinthes désolés, bordés de souvenirs éteints et de regrets amers. Les étoiles, hier sources d’émerveillement, étaient devenues des témoins froids d’une existence misérable. Sa plume, vacillante, déversant des vers creux et dépourvus de vie. Chaque mot, chaque syllabe semblait peser sur son cœur meurtri, et chaque poème était une triste complainte, renvoyant l’écho de son âme appauvrie.

– Nigelle Niyodusenga, Year 12

Réflexions

Pleuvait-il ce soir? je ne saurais dire. Selon un coup d’oeil d’une horloge dans un taxi, je crois qu’il est presque deux heures du matin. En évitant les flaques, je trébuche avec pertes et fracas sur le sombre R. Frochot. “Etes-vous soûl?”, dit une voix que j’entends à peine, je ne sais pas, probablement. “Où allez-vous?”Je viens de La Bise. Dans quelle direction je dois aller, ça me dépasse. Ce que je sais bien, l’amour de ma vie joue double jeu. Je lutte pour m’empêcher de tomber en panne. J’aimerais hurler. D’ailleurs, une autre “dernière” bouteille pourrait me soigner.

– Massimo Mitchell, Year 12

Le Cambrioleur

Il y a un homme dans ma maison. Il est en bas. Chaque pas en dessous de moi accélère mon rythme cardiaque; chaque pas secoue ma chambre. J’entends le bruit de son sac alors qu’il vole mes choses précieuses. Je doute qu’il sache que je me suis réveillée, donc je quitte lentement ma chambre et marche vers le haut de l’escalier – je veux pouvoir le décrire à la police plus tard. Soudainement, les lumières sur le sapin de Noël m’illuminent et il me regarde dans les yeux.

Un grand sourire surmonte son visage et je ris.

– Rain Kaur, Year 12

Pourquoi je cache?

Quand je suis arrivée, ils m’ont dit « tu seras libérée », mais pourquoi je dois me cacher?

Nous cachons des bonbons et des télécommandes comme une blague entre frères et soeurs.

Nous cachons nos émotions quand nous sommes blessés.

Nous cachons notre colère quand nous sommes frustrés.

Nous nous cachons des secrets.

Nous cachons notre acné avec du maquillage.

Nous nous cachons dans des jeux de cache-cache.

Autant que je sache, nous nous cachons tout le temps. Il faut dire que nous ne sommes jamais nous-mêmes.

Cela est la raison pour laquelle je dois cacher mon hijab à l’école?

– Grace Dobson, Year 12

Chère Céline,
J’espère que tu ne m’as pas oublié, mais maintenant que la France est libérée, je peux t’écrire!
Tu m’as manqué ces dernières années: je me rappelle quand nous jouions ensemble, avant qu’ils ne soient arrivés et que ta mère a dit que nous ne pouvions plus nous voir. Après que je suis partie, on m’a envoyée en Suisse, avec d’autres enfants qui parlaient des langues différentes. Au début ils s’étaient cachés en France jusqu’à ce qu’ils n’y fussent plus sûrs.
J’espère bientôt pouvoir retourner chez moi, mais je comprends que les choses seront changées.
Bisous, Salomé
Juillet, 1944

– Harriet Palfreyman, Year 12

S’éveiller Dans Une Langue

Je me réveille, mais où?
Pas là, où j’étais avant,
Je sens la saleté inconnue
Et je vois le paysage blanc.

Puis je le remarque, enfin,
Ce qui a changé ici.
Mon esprit est vide; je ne sais rien;
Je ne parle qu’une langue d’autrui.

Je me sens comme un enfant,
Mais sans la grande ignorance.
Je me noie dans une vague de mots divagants;
Mon âme est morte, je pense.

Il faut que je recommence
À construire mon monde brisé.
Pour que je puisse parler comme je m’attends-
Une identité, je vais forger.

– Aaron Butters, Year 12

Le Flétrissement

Lentement, je m’étiole.

J’erre à travers ton esprit, te bénissant à chaque minute qui passe. Bientôt, lorsque les ténèbres de la mort s’abattent, je serai métamorphosée, méconnaissable à toi. Puis, tu te rendras compte que mes mœurs, qui t’ont étouffé, t’ont donné du sens.

Tu peux te battre, mais, en vain. Tu ne gagneras aucune guerre, car vous êtes tous les mêmes: la même chair tendre et le même sang chaud.

Ce regret lourd t’alourdira jusqu’à la fin; les défunts sont éternellement jaloux de cette vitalité gaspillée.

Tu dois me saisir, puisque je suis éphémère, la vie éphémère qui s’étiole.

– Eleanor McQuinn, Year 12

Loin de ma maison, je suis bloquée, debout. Une main tenu haut au-dessus ma tête, mon bras secoue avec la torche émeraude qui brûle toujours, immobile. Les touristes recueillent à mes pieds, regardant le ciel et moi, qui suis debout dedans. Maintenant, je suis verte avec le temps et la rouille. Autrefois, j’étais brune brillante, mon cuivre luisant. Je suis debout, grande et muette devant les foules. Mon autre bras saisit une tablette près de moi. Ici, je suis un etranger. Le ciel est loin, mais chaque jour je cherche sa liberté. Loin de ma maison, je suis bloquée, debout.

– Caitlin Graeff, Year 12

La Rencontre de Tu et Vous

Tu et Vous s’évitent. Il faut qu’ils se rencontrent une fois pour toutes.

Blagueur de nature, Tu est toujours facile à vivre. Vous, par contre, est un personnage très sérieux, souvent vantard.

Lorsque les deux mots se rencontrent, ils ne s’entendent pas bien. Tu s’ennuie; Vous se fâche. Il semble que les mots n’aient rien en commun, mais bientôt ils se rendent compte qu’ils sont tous les deux des mots incompris. Il faut qu’ils s’aident.

Tu et Vous se regardent silencieusement et puis, d’une seule voix:

«On se tutoie?»

– Sally Codling, Year 12

Les dernières paroles d’une madeleine

Je fixe sa luette du regard alors qu’il me rapproche à sa bouche bée; qu’est-ce que mon plissage sévère deviendra après qu’il se dissout dans ces postillons menaçants, pourquoi mon corps sucré doit-il périr dans l’intérêt de ce rêveur fou? Regardez ces miettes sur sa moustache comme des fleurs qui ornent les piques d’aubépine alors qu’il se perd dans ses souvenirs – pourquoi mon parfum de vanille doit-il s’estomper alors que ses souvenirs le ramènent à Combray, est-il juste que je meure pour que son passé lointain, endormi pour les autres, puisse prendre vie en lui?

– Jovian Yann, Year 12

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Félicitations tout le monde!

My time at a workaway in Southwest France!

On the blog this week, current French & Philosophy student, Laurence, talks about his adventures in the south west of France over the summer.

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For three weeks in July, I worked at La Giraudière, a volunteering and cultural immersion project run by a mixture of Anglophones and Francophones in Charente, Southwest France. This provided a brilliant opportunity to use French in a rural setting with both locals and French SNU (Service National Universel) volunteers. We also had the opportunity to mix with such a variety of people – including fellows students, retirees, and holidaymakers. Alongside French people, we met others from Romania, Ireland, Australia, and Iran. Meals were a communal affair and we each would take turns cooking – with both positive and negative results!

A meal shared with all the volunteers at the Workaway

My girlfriend – for whom I had to translate quite a lot! – and I would work three days each week on the restoration of a house dating from 1902. We sanded wood, painted doors, and bleached floors atop stepladders. For the remainder of the week, we would cycle to the nearest lake and go swimming or take day trips to regional points of interest. These included the towns and cities of Bordeaux, Angoulême, and Libourne.

In Bordeaux, we enjoyed visiting the Cité du Vin – the city is, after all, noted for its expertise in winemaking. This museum contained high-tech exhibits across seven floors, including one which recounted the history of champagne. Its bubbles discovered by mistake during a tempestuous voyage across the Channel, French merchants realised that the English enjoyed the novelty of the champagne wine’s fizz. They contained the fizz with the invention of the cork (for too much gas would smash the glass bottles) and profiteered off this happy accident! Alongside fascinating nuggets of information like this, our museum visit ended with a free glass of local red or rosé from the rooftop terrace.

We especially enjoyed Angoulême for its murals. With the help of an art trail map, we saw over thirty murals across both the new and old towns in this student city that is the French capital of stop-motion animation and the bande dessinée. A statue on our arrival into the train station lauded this “neuvième art” and locals were happy to direct us (in their rapid Charentais dialect!) to some of the most impressive works of public art.

Laurence’s painting of where he stayed in France

In Libourne, I was able to stock up on books for my degree! With prices for novels set by the French state, the cashier explained to me, independent bookshops are not undercut by big chain stores. This allows for a thriving book trade in French towns like Libourne. We saw similar literary trends in Paris (where we visited for a few days before heading South), as well as in bookshops along the sea front in the blustery beach town of Royan, whose concrete modernist cathedral make me think of home – Coventry.

A handy baguette dispenser!

Despite all this, perhaps the ‘Frenchest’ moment of the trip occurred during a visit to our nearest village, Brossac, where we discovered an automatic baguette dispenser (pictured). For just 70 cent, one could purchase a fresh baguette (somehow still hot!) which slid from a chute in the machine. Modern technology clearly finds a way.

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Merci, Laurence!

FRENCH FLASH FICTION 2024: The Highly Commended Entries (Y10-11)

Following the publication of the winning and runner up entries, we are excited to present the highly commended entries for the Year 10-11 category of this year’s French Flash Fiction competition!

A huge well done to all our highly commended entrants! Without further ado, allez, on y va!

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Au coeur de la cité bruyante, Juliette, musicienne passionnée, cherchait des notes d’espoir. Son amour, Lucas, était sourd, mais leur langage était une symphonie silencieuse d’amour partagé. Un jour pluvieux, une lettre oubliée révéla des adieux non-dits. Les mots, teintés de regret, déclenchèrent une mélancolie profonde. Juliette traduit sa douleur en symphonies tristes, les touches du piano dansant sous ses doigts, tandis que Lucas ressentait la musique à travers les vibrations. Les néons clignotants devinrent les larmes de la ville, et le vent urbain, un murmure consolateur dans leur monde de silence.

– Mia Wildgoose, Year 10

Le Règne de la Lune

Sur l’horizon, elle monte. Élégante et fraîche. Avec ses fossettes profondes et rocheuses, elle pourchasse le soleil et sa passion fougueuse au loin. Le tourbillon éblouissant d’orange, de jaune et de rouge adoucit par sa présence apaisante.

Elle encourage l’éclat de la nuit. Une couverture bleue marine brodée avec des perles chatoyantes. Les spectateurs sont fascinés par son visage en perpétuelle évolution.

Mais, progressivement son royaume s’éreinte. Le soleil la bat, il la submerge de sa lumière éclatante. Maintenant, ses flammes brûlent plus lumineuses que toutes les autres étoiles. La lune est sombre une fois encore.

– Nia Mohlala, Year 11

La rose de la vie

Dans un petit village de campagne en France, une rose rouge éclatante s’épanouissait chaque matin, exprimant son amour pour le soleil. Elle attirait toutes les salutations, surtout celles d’une jeune artiste nommée Amélie. Inspirée par sa beauté, Amélie peignait la rose encore et encore, capturant chaque nuance et sa splendeur. Chaque coup de pinceau était une manière silencieuse de montrer son admiration. Un jour, la rose fanée, bouleversant Amélie. Ses larmes coulaient, arrosant la rose endormie. Miraculeusement, sous l’influence de ses larmes, la rose refleurit, révélant sa beauté renouvelée. Cela démontre qu’après les moments sombres, l’espoir persiste.

– Ritisha Agarwal, Year 10

Narcisse et Narcisse

M’aimez vous? murmure-t-il avec urgence, ses yeux fous enivrés par sa propre beauté. Chaque après midi, il revient dans son sommeil maudit pour céder à moi, me suppliant de répondre à sa question simple:

« M’aimez-vous ? » mais je reste silencieux, les mots dans ma bouche tout aussi vides que son coeur creux.

Étendu, ses beaux doigts caressent mon miroir de perfection impossible. Englouti par le désir irrésistible il plonge dans mes bras, gargouillent pour souffler, hurlant un dernier plaidoyer. Sa question non résolue frémissement à travers les arbres balançant, résonnant dans des chuchotements soupirants –

M’aimez vous?

– Cabree Chong, Year 10

Au-delà de la Toile

Dans le cadre doré où je réside, j’observe le monde, immuable. Le chaud devient froid, le jeune devient vieux, mais mes yeux demeurent stagnants. Emprisonné dans ma toile, je vois des adieux larmoyants et des présentations joyeuses, sans jamais pouvoir goûter aux vies que je vois. Mon regard est éternel, mais ma voix est réprimée. La tentation est trop forte, pour franchir la barrière invisible, de s’aventurer au-delà du tableau et vivre. Mais je suis condamné, destiné à être un spectateur, un témoin silencieux des beautés et des tragédies du monde. Toujours présent, mais toujours absent.

– Eshaal Riaz, Year 10

Sisyphe Surpris

Aux Enfers, seul sur la colline, Sisyphe rugit. L’énorme rocher écrase sa chair nue, une sueur rouge ruisselle dans son dos. Mais, inlassable il fait un pas en avant. C’est peut-être le dernier.

Les flammes lèchent son âme, la rendant plus noire encore que la fumée âcre qui le suffoque. Mais à chaque fois que le rocher retombe, Sisyphe le repousse. Deux fois déjà il a trompé les dieux, pourquoi pas une fois de plus?

Comme par miracle, il atteint le sommet.

Le regard tourné vers les dieux, il exulte!

Pour ne voir le rocher que rouler sur l’autre versant.

– DingDing Zhou, Year 11

L’ombre

Une vieille dame penche de va-et-vient dans son fauteuil à bascule. Le soleil la couvre d’une lueur chaude pendant qu’elle croise ses aiguilles à tricoter.

On entend un bruit de derrière; deux oreilles, deux yeux et une collection de moustaches émergent. Le chat se précipite partout frénétiquement, pourchassant une ombre dansant sur le mur. Les pattes volent de toutes les angles, avec les griffes tendues pour attraper la proie
quand, soudain, la cible disparaît.

Désorienté, le chat aperçoit le fauteuil à bascule, maintenant vide; il ne reste que deux aiguilles à tricoter. Au-dessus, l’ombre immobile se trouve sur le plafond.

– Daisy Apfel, Year 10

Dans une petite ville, des rumeurs circulent concernant une mystérieuse librairie nichée dans des rues étroites. Intriguée, Alice, une jeune passionnée de livres, entra dans la boutique faiblement éclairée. Une cloche sonna alors qu’elle entra, révélant des étagères remplies de vieux livres. Le commerçant, une personne mystérieuse aux cheveux argentés, lui tendit un livre brillant relié en cuir. Ses pages racontaient des histoires oubliées, transportant Alice dans un monde au-delà de la réalité. Enchantée par les contes, elle s’est perdue dans la magie du livre. Lorsqu’elle l’a fermée, la librairie avait disparu, lui laissant des souvenirs de mondes imaginaires et l’odeur persistante des vieux livres.

– Darwin Armstrong Farr, Year 10

Tu te souviens de ce jour-là, où on regardait le coucher du soleil? Tu te souviens des chuchotements des vagues? Tu te souviens de la chaleur du soleil? Je me souviens de ce jour ensemble, et j’espérais que ce jour ne finirait jamais – mais finalement, le moment est venu. Tu n’as jamais dit ‘au revoir’. Je pense à cette mémoire tous les jours; c’est toujours là, dans mon cœur et mon esprit. Je ne l’oublierai jamais – je ne peux point l’oublier. J’espère que tu te souviendras aussi…

La fille part la tombe. Il pleut.

– Lucy Nguyen, Year 11

Un matin, je prenais mon petit déjeuner quand j’ai vu un ver vert dans mon verre. C’était gluant et laid ! J’ai crié:
« Mama, il y a un ver vert dans mon verre ! »
« ne sois pas stupide », elle me dit, « les vers ne sont pas vert ! »
« viens ici et voir, le ver est vraiment vert ! » j’ai dit
« oh là là, le ver est vert » elle dit
Mon père lisait son journal, il a pris le verre et a bu son jus d’orange et le ver vert…

– Katya Hanbury, Year 10

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Félicitations tout le monde!

FRENCH FLASH FICTION 2024: The Highly Commended Entries (Y7-9)

Following the publication of the winning and runner up entries, we are excited to present the highly commended entries for the Year 7-9 category of this year’s French Flash Fiction competition!

A huge well done to all our highly commended entrants! Without further ado, allez, on y va!

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Un livre très en colère

J’habite dans la bibliothèque. Tout le temps, je peux voir des humains, pourtant, ils ne peuvent pas me voir car ils sont accro à la technologie. Ça me rend triste. Je sais tout, je suis une bonne histoire. Quel est mon problème?

Hier, j’ai vu une fille et elle m’a vu mais elle m’a ignoré. Elle a regardé sa tablette à la place d’un livre.

Je déteste la technologie parce que je pense que c’est nul. Je veux me débarrasser de la technologie.

La technologie a volé mon travail!

– Neela Alagar, Year 9

Le Combat des Chevaliers

Les deux chevaliers se batent vicieusement avec leur épée. Ils étaient tous les deux très fatigués car c’était une longue bataille. Mais le roi regardait le combat et ils devaient donc continuer. C’était un roi très méchant qui avait dit « le chevalier qui perd sera mis à mort »

Soudainement, un des chevaliers frappe avec force son assaillant qui tombe et lève l’œil au ciel en attendant sa mort. Le chevalier soulève son épée mais…

« Nico, viens diner »
« Oh, s’il te plait maman, j’ai presque fini mon jeu! »
« D’accord, mais seulement une minute! »

– Nicholas Bailey, Year 7

Lulu le ferry

Il y avait un crocodile qui s’appelait Lulu. Il habitait dans la Tamise, le fleuve londonien. Tous les jours, il regardait des personnes avec des portables et du café qui traversaient la Tamise en ferry. En regardant ça tous les jours, Lulu rêvait d’être un ferry. Il se tenait debout et attendait son premier client mais les personnes le craignaient. Lulu disait des blagues et chantait des chansons pour attirer des clients. Un matin, un petit garçon arriva et lui demanda de faire la traversée pour aller à l’école. Lulu devint ainsi le ferry le plus rapide de Londres.

– Prayaan Sharma, Year 8

La maîtresse dit: « Vous chantez comme une casserole, vous me cassez mes oreilles! »
En rentrant à la maison, l’enfant dit à son père: « Ma maîtresse est devenue folle. »
son père demande « Qu’est qu’elle a fait? »
L’enfant répond: « Ma maîtresse nous a dit qu’on chante comme une casserole mais papa le casserole ne chante pas et elle nous a aussi dit qu’on casse ses oreilles mais ses oreilles n’étaient pas cassés! »
Le père sourit et répond: « Je crois que vous rendez votre maîtresse chèvre. »
L’enfant murmure: « Uh oh! je pense que mon père aussi est devenu complètement fou. »

– Hassan Chaudhry, Year 8

Le petit pain

Brian jette un coup d’oeil furtif à la cuisine. Prudemment, il tendit la main pour attraper un petit pain. Dès qu’il l’a touchée, sa main a été projetée en arrière. “Aïe ! C’est brûlant !” s’écrie-t-il. Mais il ne put résister à la tentation. Les petits pains l’attiraient. Il les entendait murmurer “mangez-moi !” et son estomac l’encourageait par un roulement de tambour dramatique. Prenant une profonde inspiration, il s’empara à nouveau de la brioche et commença à la faire jongler dans ses mains. Enfin, il la porta à sa bouche; c’était un goût de paradis.

– Grace Cao, Year 8

CRISE DU VENDREDI

«Allons enfants de la cantine, le jour des frites est arrivé…»
Une carotte et un brocoli se faufilèrent sous le plancher par un petit trou. «Vite… par ici…»
«Abolissons les légumes!!!» criaient encore les élèves
BOUM… BOUM… boum…
«Ils s’éloignent» chuchota la carotte
«Tous les vendredis c’est la même horreur» soupira le brocoli
«Où sont les profs?» demanda la carotte
«Ils ont abandonné» révéla le brocoli
«En voila deux!» cria un élève
«Adieu carotte…» soupira le brocoli
«Génial! On va être mangé!» s’écria la carotte
«Mais non patate – répondit le brocoli, « il vont nous …»

– Helene Leonard, Year 7

Puissants et hauts sur des falaises de la côte, les phares sont les héros silencieux de ceux qui voyagent en mer. Fier, provocateur et résistant aux vents et aux vagues, qui ont tenté au fil des siècles de les user. Des faisceaux de lumière brillants à travers la mer, pénétrant ces nuits sombres et orageuses et avertissant des rochers qui se trouvent près du rivage. Ces rayons sont l’espoir et le salut des marins ballottés sur les océans sauvages. Et les gardiens du phare qui veillent que la lumière reste vive pendant ces périodes sombres, des hommes comme mon grand-père.

– Antoine Carmody-Portier, Year 9

La Visite

La gare était bruyante et pourtant elle n’était pas aussi bondée que d’habitude. J’ai pris le prochain train et j’ai étudié le trajet ; trois arrêts jusque le mien. J’ai regardé distraitement par la fenêtre, tout en pensant a ce que j’allais faire une fois à Paris… tellement que j’ai oublié de descendre ! Paris, avec ses monuments magnifiques et ses petites ruelles de pavés, ses terraces de café et la fameuse Seine, est passé devant mes yeux et a disparu d’un clin d’œil. « Tant pis ! Au moins, j’ai vu Paris sans les foules ! »

– Bo Celeste Lawson, Year 8

L’Horloge Brisée

Dans le grenier poussiéreux, Léon découvrit une vieille horloge. Ses aiguilles étaient figées à minuit. Intrigué, il la remonta. Soudain, le temps s’emballa.

Les saisons défilèrent en un éclair. Léon vieillit, ses cheveux blanchirent. Il aima, perdit, et pleura. L’horloge, impitoyable, ne s’arrêtait pas.

Un jour, épuisé, Léon la brisa. Le silence retomba. Il contempla les éclats de verre.

“La vie est courte,” murmura-t-il.

Et il sut que parfois, il vaut mieux laisser l’horloge en paix.

– Vishnu Vardhan Beemu Padmanaban, Year 9

Le bâton de pluie de ma grand-mère

Papa me demanda d’aller chercher le coupe-papier dans le bureau.
Mon regard tomba immédiatement sur le bâton de pluie. Grand-mère, soudain, m’apparut. Je nous revis tous assis les yeux fermés à la table du jardin, écoutant la pluie de cailloux s’écouler lentement le long du tube de bambou; j’aperçus les plats fumants du déjeuner attendant la fin du rituel et nos mains formant une chaine en guise de bon appétit. Tout à coup, le “à table!” de maman m’arracha à ma rêverie. Je pris le coupe-papier, sortis et refermai la porte du bureau.

– Louis Koller, Year 7

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Félicitations tout le monde!

FRENCH FLASH FICTION 2024: THE RUNNERS UP

We’re delighted to publish the runner up entries for this year’s French Flash Fiction competition. We’ll be publishing the runner up entries for Spanish, as well as the highly commended entries for both languages in each age category over the coming weeks.

YEARS 7-9 RUNNERS UP

UN ESPOIR À QALQILYA

Photo by Amos from Stockphotos.com

À Qalqilya, une ville divisée par une barrière frontalière, deux garçons, Avi l’Israélien et Ali le Palestinien, se lient d’amitié à travers le jeu du football. Leurs rires et passes franchissent les clôtures, symbolisant l’innocence et l’espoir. Devenus adultes dans un monde éclaté, leur amitié survit jusqu’à ce que le conflit les rejette sur des chemins divergents. Dans l’ardeur du combat, face à face, Ali sauve Avi, blessé, réanimant leur connexion passée. Cet acte défiant la guerre rappelle leur passé commun, prouvant que même sous le feu croisé, l’humanité et l’amitié peuvent triompher des divisions les plus profondes.

– Zaynab Chaudhry, Year 7

Une Perte de Mots

Vous êtes-vous déjà senti sous pression ? Comment puis-je écrire une oeuvre de pur génie en 100 mots ? Maintenant 82 !

On dit « petit à petit, l’oiseau construit son nid », mais et si vous ne lui donniez que 100 brindilles ? Comment ce petit oiseau peut-il faire ça ?

Oh non! Déjà à 50 mots. J’ai déjà utilisé la moitié de mes mots et je n’ai toujours rien dit d’intéressant. Comment puis-je dire quoi que ce soit avec 25 mots restants ?

Cela ne fonctionnera jamais. C’est sans espoir! Je ne veux pas regarder.

Zut!

Non!

Je n’ai que 6 mots, seulement 6 mots pour…

– Simeon Malloy, Year 7

Photo by Thought Catalog on Unsplash

YEARS 10-11 RUNNER UP

Les coquelicots fleurissent à bout de souffle, du pays qui saigne, gâté par la marche d’hommes sans âme. La voie de la guerre est dystopique; les morts deviennent les chanceux et les vivants reviennent comme les morts. Échapper d’un tel enfer semble impossible, mais peut-être que la
fin est proche, où peut-être que c’est la fin de la peur qui sauvera la vie de personnes. Il reste à voir si leurs esprits cesseront de se défaire après avoir vu des choses que nous n’étions jamais censés voir. C’est dans la guerre que les innocents sont consumés par l’avidité des coupables.

– Vaishni Jeyananthan, Year 10

Photo by nono on Unsplash

YEARS 12-13 RUNNERS UP

Photo by Zach Dyson on Unsplash

J’attends sur le mur, en regardant les gens arrivent. Ils tiennent leurs coffrets qui m’éclairent; je grimace.

“Sourit-elle ou pas?” demandent-ils, l’un après l’autre.

Subitement, l’obscurité descend. Trop tôt pour la nuit. Désorientée, j’attends nerveuse. Rouge. Des traînées mouillées de rouge. Est-ce que je saigne? La panique s’installe.

Ensuite, j’entends les cris: “Qu’est qu’il y a de plus important? L’art, ou le droit à une alimentation saine et durable?”

Clignement par clignement, ma vision est restaurée. L’espoir s’envole. Je reste sur le mur encore, humiliée.

Qu’ai-je fait pour mériter cela?

Ne m’appelez plus “La Joconde” – je ne souris pas.

– Zac Henderson-Lea, Year 12

L’esprit Olympique

Photo by Alexandre Aymard on Unsplash

‘Maman, regarde! Ce chapeau de Napoléon est si mignon!’, Louis crie, pointant vers les mascottes.

‘C’est un bonnet phrygien. Ton arrière-arrière-arrière-grands-pères en portait un. La cérémonie d’ouverture sur la Seine va bientôt commencer. Marchons!’

‘Marchons! Marchons!’ Il fredonne alors qu’il est entraîné, glissant dans la rue Colbert et se faufilant parmi les manifestants autour de la colonne Vendôme.

Les derniers mots de La Marseillaise sonnent dans les haut-parleurs à leur arrivée.
‘Qu’un sang impur
Abreuve nos sillons!’

En regardant les drapeaux affichés sur les bateaux, Louis demande, ‘Maman, sont tous les pays construits avec le sang des autres?’

– Ashley Woo, Year 12

Félicitations à tout le monde!

FRENCH FLASH FICTION 2024: THE WINNERS

We’re delighted to publish the winning entries for this year’s French Flash Fiction competition. We’ll be publishing the winning entries for Spanish, as well as the runner up and highly commended entries for both languages in each age category over the coming weeks.

Thank you and huge congratulations to everyone who entered. The French judging panel were extremely impressed with all the entries we received this year (over 580 of them!), and commented the following about the competition:

We are thrilled to share our excitement about the entries for the 2024 Flash Fiction competition. A heartfelt thank you to everyone who participated and contributed to the competition!

We were impressed by the variety in your stories and by how much emotion and detail could be packed into just 100 words. Your stories made us laugh, gasp, reflect, and sometimes even tear up. We read tales that spanned from light-hearted daily occurrences to epic medieval duels and forbidden werewolf romances, from futuristic visions of 2050 to unexpected encounters with demon snowmen and talking ants. We encountered characters from all walks of life and visited settings that ranged from the familiar to the extraordinary. Along the way, we met a crocodile in the Thames, a sentient piece of bread, and many other memorable figures that made your stories so engaging.

We truly enjoyed reading your stories and want to commend each of you for your creativity and effort. Thank you for making this competition such a wonderful experience, and congratulations to all of you.

Without further ado, here are the stories! We hope you enjoy reading them as much as the judges did.

YEARS 7-9 WINNER

La Cuisine Française

Photo by Nathan Dumlao on Unsplash

J’avais fait une grasse mat. Je n’avais pas fait mes corvées. Ma mère allait vraiment me rentrer dans le chou quand elle reviendrait ! Je pourrais toujours lui raconter des salades. En vrai, je n’étais pas dans mon assiette. Tant que ma sœur s’occupe de ses oignons tout ira bien. Il n’y avait pas besoin d’en faire tout un fromage. Peut-être la moutarde ne lui monterait pas au nez. À partir de demain, j’enverrai la sauce. La porte d’entrée s’ouvrit. Purée ! Mes carottes sont cuites !

– James Best, Year 8

YEARS 10-11 WINNER

La Tulipe

Photo by Kwang Mathurosemontri on Unsplash

La pluie ne peut me blesser. Le soleil ne peut me brûler. Je ne meurs jamais. Quand les doigts doux de printemps glissent avec les vents parfumés, je me réveille. Je m’épanouis aux mélodies de l’été. Bien que tout le monde puisse cueillir mes cheveux, personne ne peut me détruire. Autrefois aux Pays-Bas, mon corps valait son pesant d’or. Maintenant, je pousse sur le bas-côté de la route, abandonnée. Quand le filet d’automne m’enchevêtre dans le froid, je me flétris. Mais j’attends toujours le réveil de printemps : ma beauté s’évapore dans l’air, mais ma vie perdure sous terre…

– Tony Shi, Year 11

YEARS 12-13 WINNER

Les Couleurs Cachées de Lily : Un Monde Autistique

Dans une ville pittoresque entre collines, Lily vivait. Son monde, aux couleurs qu’elle seule comprenait, la faisait danser à chaque pas, ses yeux contant des histoires dans un langage unique. L’autisme révélait un univers où les couleurs scintillaient et sons jouaient des symphonies. Au milieu de la « normalité », Lily trouvait réconfort dans son propre rythme, son esprit s’élevant au-delà des limites terrestres. Dans son monde, l’autisme n’était pas un obstacle mais un kaléidoscope de possibilités infinies, peignant sa vie d’une brillance incomparable.

Photo by Malcolm Lightbody on Unsplash

– Hannah Gleeson, Year 12

Félicitations à tous nos gagnants!

2024 Flash Fiction Competition Results

In December 2023, we launched our annual Flash Fiction competitions, which closed at the end of March. The competitions were open to students in Years 7 to 13, who were tasked with writing a short story of no more than 100 words in French and/or Spanish.

We had an incredible response, with entries coming in from all areas across the country! In total, we received over 1200 submissions across the two languages!

We would like to thank everyone who entered the competition and commend you all for your hard work and creativity in writing a piece of fiction in a different language. This is a challenging exercise, and a significant achievement – congratulations all!

We are delighted to be able to announce the winners, runners up, and highly commended entries for each language below. We will be publishing the stories over the summer so you can read them for yourselves.

French

In the Years 7-9 category, the winner is James Best. The runners-up are Zaynab Chaudhry and Simeon Molloy.

The judges also identified the following entrants as highly commended: Neela Alagar, Nicholas Bailey, Prayaan Sharma, Hassan Chaudhry, Grace Cao, Helene Leonard, Antoine Carmody-Portier, Bo Celeste Lawson, Vishnu Vardhan, Beemu Padmanaban, and Louis Koller.

In the Years 10-11 category, the winner is Tony Shi. The runner up is Vaishni Jeyananthan.

The judges also identified the following entrants as highly commended: Mia Wildgoose, Nia Mohlala, Ritisha Agarwal, Capree Chong, Eshaal Riaz, DingDing Zhou, Daisy Apfel, Darwin Armstrong Farr, Lucy Nguyen, and Katya Hanbury.

In the Years 12-13 category, the winner is Hannah Gleeson. The runner ups are Zac Henderson-Lea and Ashley Woo.

The judges also identified the following entrants as highly commended: Nigelle Niyodusenga, Massimo Mitchell, Rain Kaur, Grace Dobson, Harriet Palfreyman, Aaron Butters, Eleanor McQuinn, Caitlin Graeff, Sally Codling, and Jovian Yan.

The French judging panel were very impressed with this year’s submitted stories, and commented the following about all the entries:

We are thrilled to share our excitement about the entries for the 2024 Flash Fiction competition. A heartfelt thank you to everyone who participated and contributed to the competition!

We were impressed by the variety in your stories and by how much emotion and detail could be packed into just 100 words. Your stories made us laugh, gasp, reflect, and sometimes even tear up. We read tales that spanned from light-hearted daily occurrences to epic medieval duels and forbidden werewolf romances, from futuristic visions of 2050 to unexpected encounters with demon snowmen and talking ants. We encountered characters from all walks of life and visited settings that ranged from the familiar to the extraordinary. Along the way, we met a crocodile in the Thames, a sentient piece of bread, and many other memorable figures that made your stories so engaging.

We truly enjoyed reading your stories and want to commend each of you for your creativity and effort. Thank you for making this competition such a wonderful experience, and congratulations to all of you.

Spanish

In the Years 7-9 category, the winner is Sayuri Bansal. The runners up are Chloe Crowther and Donatella Ferrito Innamorato.

The judges also identified the following entrants as highly commended: Keira Moyes, Zara Amjad, Avy Abdulrazzaq, Ayomide Adesola, Chloe Lei, Amelie Thompson, Harry Clogger, Zeynep Yesilirmak, and Keira De Castro.

In the Years 10-11 category, the winner is Charlotte Jory. The runners up are DingDing Zhou and Xander McComb.

The judges also identified the following entrants as highly commended: Sophie Lonsdale, Siri Krznaric, Tiana Majumder, Atharv Kokate, Chloe Skelton, Anonymous, River Lee, Kumar Banerji Ballester, Annabel Hogan, and Jonathan Visan-Gherghe.

In the Years 12-13 category, the winner is Isobel Gurnett. The runners up are Daniel Enrique Ascencio Lopez and Aidan Brooke.

The judges also identified the following entrants as highly commended: Maria-Magdalena Covasa, Nihika Koranne, Noor Ullah, Oliver John, Rabia Chowdhury, Sadie Greenwood, Anonymous, Sophie Welberry-Smith, Valentino Ordonez Imafidon, and Velislava Koleva.

Our Spanish judging panel in particular have been extremely impressed with this year’s entries, and have commented the following about all the stories they read:

As always, we were captivated by the creativity of the many entries and thrilled to see a lot of very promising stories. It was a hard job choosing from so many markedly different pieces, some of which were humorous or haunting, serious or silly, but all entertaining. This year, there were quite a few that engaged intertextually with other works in English and Spanish literature as well as classical literature and myth and it was particularly good to see how your wider reading has been channelled into your own imaginative responses to the sources.

Huge congratulations everyone – you should be very proud of your achievement!

An experience of a lifetime in Argentina

On the blog this week, one of our final year French & Spanish students tells us all about their experience of being an English Language Assistant in two Argentinian schools…

As part of my year abroad, I spent five months in Argentina taking in the beautiful setting, learning a new kind of Spanish and meeting some lifelong friends. I was quite keen to push myself and make the most of the opportunity to go abroad so going to South America was definitely on the top of my list. After having applied to some other programs and been unsuccessful, I found an experience which offered the possibility of teaching English in school. The thought of being placed in ANY part of Argentina (the eighth biggest country worldwide with one of the most varied climates) meant that I was excited yet also nervous about what could lie ahead.

During my time in Argentina, I worked with two institutions in the Buenos Aires province which both offered unique experiences! I stayed at my first institution for two months and it was an amazing private school with some equally incredible teachers. The best thing was being able to share my culture with others as well as form a rapport with the children that I taught.

During my first placement, I had the pleasure to live with a wonderful host family who made me feel welcome despite the fact that I am naturally quite shy and introverted and they were always willing to help me with my Spanish, share their culture and take me in as one of their own. My arrival began with being invited to a quince (a fifteenth birthday party) which was overwhelming yet it meant that I soon made friends. The welcoming and kind-hearted nature of the people meant that I was invited on many outings, meals out and drank a lot of mate (a drink which has the same cultural prestige as a cup of tea in England).

The second institution that I worked with was in a small town of 5000 people in the countryside and whilst I did the same activities in regards to sharing my culture and teaching classes, I had a whole host of new experiences. I lived with two fantastic families who welcomed me as one of their own. Something I still miss to this day is the tasty soup and desserts that were made by Hebe! A memory that I will never forget is that I taught students the moves to the cha-cha slide and the Superman song. Whilst there were times that I missed home, these times were few and far between. I am extremely thankful to have met my supervisor as well as to have had the opportunity to go on outings with different families and of course, drink more mate! I still keep in touch with my supervisor and friends I made there and I hope to visit them again someday.

During my free time, I was able to organise my own travel around Argentina. My favourite trip definitely had to be visiting Iguazú Falls in the north of Argentina which definitely was a sight to behold! I frequently visited Buenos Aires and marvelled at what the city had to offer. Whilst there were some anxieties about being in Argentina as a result of cultural differences and general feelings of homesickness which comes with any experience abroad, I always had support around me whilst I was there and knew that I could contact my tutors back in Oxford in the face of any problems.

My advice to anyone considering a degree in Modern Languages is to go for it and make the most of the year abroad! The opportunity to further develop your cultural knowledge through literature alongside the different options available for going abroad is something I will always be grateful for. If you had asked me when I first started my degree whether I would have travelled to Argentina alone, met amazing people and have done the cha-cha slide with students in a small town in Argentina, I would have thought you were crazy. However, that’s something that became a reality and now a fond memory and, I am looking forward to going back one day.

Testimonial: from Open Day attendee to current student!

On the blog this week, first-year student ambassador, Laurence, describes his experience of attending our Modern Languages Open Day in 2022, and how it led him to where he is today.

I feel so grateful to be where I am today, a student of Philosophy and French at St John’s College. My journey into university language study began at the Faculty Open Day in May of 2022, when I was in Year 12. A couple of months prior, I had woken up one day and decided that I could not graduate with a law degree at 21, start training for the world of work, and never broaden my horizons beyond that. French was my favourite subject at school, and I had a passion for literature and culture as well as a budding desire to travel. I switched my application preparation towards languages, and the Open Day was my first port of call.

As an Oxford Bursary recipient from a state comprehensive in Coventry, I remember feeling awe when I arrived with my mum at the Exam Schools, where we listened to a range of different talks. It was refreshing to talk to other young people who had a passion for languages: MFL learning in my school had suffered from a chronic lack of interest. I particularly enjoyed the variety of sessions at the Open Day, from talks on French specifically, linguistics, and Italian, another language I was considering. Talks from tutors were highly informative regarding the literature/language balance as well as studying a language with philosophy, with personal touches about their own research interests that could not be so easily gleaned from the university website. I loved the excitement in the atmosphere around the Open Day, even the sun was out on the High Street!

The Examination Schools in the sunshine at the 2022 Open Day
Photo by John Cairns

I decided that a languages degree was for me, and after further discussions with ambassadors (French and Philosophy is a great combination, they said), we headed home. I remember on the train we even met a woman whose daughter had just graduated in French, it seemed like a sign! I would certainly say that the Open Day stoked my interest in languages further and convinced me, through the emphasis on literature and culture as well as the sheer range of degree options available, that it was a better option than Cambridge or any other university.

Laurence with two other prospective students at the 2022 Modern Languages Open Day
Photo by John Cairns

I have now finished two terms as a student here, and the experience has been everything that the Open Day promised, and more. I believe that the tutorial system is especially well adapted for subjects like English and languages because both tutor and student can pore over the text together. I think the Faculty does well at advertising this as what sets Oxford apart from other universities. 

I have enjoyed much of the early modern content, including Montaigne and Racine, which may be the focus of my Authors Paper next year – although with the input of the philosophy side, Diderot and Pascal also sound tempting. I’m also excited to look into potential linguistics or cinema papers later in my degree. The language side of the degree has also been engaging: the expertise of my native speaker teachers has shown me a new way to reach fluency beyond learning cast iron grammar rules, namely a sensitivity to context, culture, and idiom.

I feel like I have personally travelled a long way since the Open Day, now a languages ambassador myself. Grateful for the opportunity to help others to discover languages too, getting to give back through this outreach work is the greatest privilege.

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You can still sign up to attend our Open Day on Saturday 11 May! The programme and booking link can be found here. The deadline to register your place is 8 May – don’t miss out!

Modern Languages Summer School

Applications are now open for Wadham College‘s annual five-day Modern Languages Summer School. The residential will take place at the college, based in the centre of Oxford, from 19th to 23rd August 2024.

Summer schools are designed to give UK pupils studying in Year 12 a taste of what it’s like to be an undergraduate studying at the University of Oxford.  Pupils will take part in an academic programme, live in College, meet student ambassadors studying at Oxford, and receive information, advice and guidance on applying to university. Wadham’s Summer Schools are free and the college will provide financial support to pupils to cover their travel costs.

We’re delighted to be able to run these events in-person allowing participants the best experience of life at the university.  The feedback from last year’s Summer Schools was hugely positive with over a third of participants subsequently securing offers to study at the university.

“After the summer school I am much more confident that I would fit in at Oxford and feel like I am more ready to move away from home”

Summer School participant, 2022

For Modern Languages more specifically, pupils will engage in a seminar series led by Wadham’s language tutors, including language classes in their selected language of study (French, German or Spanish) with opportunities to try other languages as beginners (including German, Portuguese and Russian). Students will complete an assignment on a main topic with feedback from tutors. Pupils will also be able to receive support from current undergraduates and from the College on making successful applications to top universities.   

For more information and to apply, click here: Wadham College Summer Schools. Pupils should be studying French, German or Spanish at A-level or equivalent to apply. Applications close at 5pm on 3rd May.

If you have any queries, please contact access@wadham.ox.ac.uk