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French Flash Fiction Competition: Commended Stories

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It’s our final flash fiction post of the season and, to wrap up, we bring you some of the brilliant stories from the students in the Years 7-11 category who were commended by the judges. Félicitations!

Comment être un chien

Pour être un chien, il faut être très mignon. Tes yeux sont faits pour dire, « j’ai très faim ! » ou « je veux jouer toute la journée, sans arrêt ! » et ta fourrure est réconfortante à toucher.
« Voilà, Galette. » dira ton maître, et il te câlinera. Tu as, maintenant, une tranche de bœuf magnifique.
Aussi, tu dois manger tout, aller au jardin, jouer tout le temps et marcher sur le tapis avec des pieds sales.
« Non, Galette ! »
Mais surtout, cherche toujours le sourire de ton maître, parce que s’il n’est pas content, ton travail n’est pas fini.

(Carla Lubin, Year 7)

C’est le 6 Juin 1844 à Luc sur Mer, je prépare ma toile pour la peinture. La plage est silencieuse. Je suis perdu dans ma dessin quand brusquement, le ciel devient gris, la pluie couvre le ciel mais mes doigts ne veulent pas s’arrêter. Je peins plus que je peux vois. La mer semble rouge alors que des centaines d’hommes montent la plage de navires et battements métalliques que je n’ai vu jamais auparavant. Tous les hommes portent la même vert vêtements. Ma toile est rempli avec guerre et horreur.

 Mon frère il regarde la toile. ‘Quelle imagination tu as’.

(Lara Hardy-Smith, Year 11)

C’était une journée normale à Londres, en Angleterre, à la fin de l’été 1666. Il faisait chaud et le soleil brillait brillamment sur la Tamise. La place du marché grouillait d’acheteurs et de vendeurs et la boulangerie avait une longue file d’attente; très probablement en raison de l’odeur de pain sortant du four. Au fil du temps, les cris des marchands sont partis et le soleil s’est couché sous l’horizon. Dans la boulangerie, le boulanger emballait ses pains lorsque quelqu’un entra. En fait, c’était un chien! Un petit chien mignon. Un petit chien mignon avec une torche allumée dans sa bouche. Soudain, il jeta la torche au fond de la boulangerie et un terrible incendie se déclara.

C’est vraiment ce qui s’est passé et ce qui a déclenché le grand incendie de Londres.

(Aiden Politiek, Year 10)

Deux mondes

Mes ennemis suivent mon moindre pas, je ne peux pas m’arrêter. Je marche, seul, hanté par une peur invisible et féroce. Je suis un chevalier perdu, épouvanté par ma solitude et craignant de ne jamais revoir mon royaume. Soudainement, une figure pale surgit des bois obscurs : elle s’avance et la lumière révèle un visage grave. “Aidez-moi, s’il vous plait…” ma soif et fatigue sont telles que mes lèvres ne bougent presque plus. Mais l’homme, sans empathie, indique l’horloge. “C’est l’heure, mademoiselle, rentrez chez vous.” Alors, timidement, je ferme le livre et me hâte de laisser la bibliothèque déjà vide.

(Silvia Rossi, Year 10)

L’ombre de Venise

Venise. Le soleil plongeait ses couleurs corail dans le canal. Un jeune garçon longeait les quais, jetant des galets dans l’eau opaque. Il aperçut une ombre, regarda vers le ciel. Rien. Il suivit le fantôme vers des ruelles lugubres et isolées, seules quelques étoiles perçaient le crépuscule. Soudain son pied fut happé à travers les planches tordues dans le canal brumeux. Des bulles jaillirent de sa bouche, ses cheveux se métamorphosèrent en corail argenté, de fines écailles grises transpercèrent sa peau devenue diaphane. Il hurla, regarda ses mains palmées. L’ombre fit un signe. Il s’enfonça dans les profondeurs de Venise.

(Clémence Buffelard, Year 9)

Je ne dormais pas. Je m’appelle Jacques et je ne dormais pas. Depuis que cette chanson a été faite, ma vie a changé. Tous les jours, tout le temps, les enfants chantent la chanson ennuyeuse. Je trouve ça ennuyeux car je ne dormais pas mais je mangeais mon petit déjeuner. J’appréciais ma bouillie mais j’ai alors oublié de sonner les cloches du matin. Donc, je vous en supplie, s’il vous plaît, arrêtez de chanter la chanson.

(Kairav Singh, Year 9)

Je cours

Je cours. Je n’ai pas beaucoup de temps. Je besoin de la faire avant ils réalisent je suis parti. J’arrive à le pont. Il y a les voitures au-dessous de moi. Il y a l’excès de vitesse le long de l’autoroute. J’arrive à la barrière. J’escalade. Je saute. Je me réveille. Je retourne à le pont. J’arrive à la barrière. J’escalade. Je saute. Je me réveille. Je retourne à le pont. J’entends un moteur vrombissement. Un camion vient à moi. Il me frappe. Je ne vois rien. Certain choses vous ne pouvez pas échappé.

(Jonathan Stockill, Year 7)

“Soit dit en passant, Harry,” dit le professeur Dumbledore à mi-chemin du livre six, “une prophétie dit que vous seul pouvez vaincre le mal Lord Voldemort. C’est pour ça qu’il essaie de te tuer. Vous devez détruire les sept morceaux de son â me, et il vous reste un livre pour le faire. Ne vous attendez pas à de l’aide de ma part; Je serai assassiné de façon spectaculaire en deux chapitres. En plus de cela, il ya des examens à passer et des remous hormonaux à composer avec. Maintenant, souhaitez-vous être allé à ce Muggle complet?”

(Ryan Kwarteng, Year 7)

C’était son premier jour. Après que sa carrière musicale n’ait pas fonctionné, Morhange s’est retrouvé à regarder la grande entrée de Fond de L’Etang, un endroit qu’il avait toujours voulu quitter mais qu’il n’avait jamais pu. Il est entré dans l’école et a vu son ancienne salle de classe. à l’intérieur, ses nouveaux élèves attendaient patiemment. Morhange pensa à Clément Mathieu et le remercia avant de prendre une profonde inspiration et d’entrer dans la pièce. Un étudiant a crié: “Qui êtes-vous?” Souriant, Morhange a dit “Bonjour classe. Je m’appelle M. Morhange. Je suis votre professeur de musique.”

(Riya Mistry, Year 9)

(Harriet Preston, Year 9)

Spanish Flash Fiction: Commended Stories

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Today we bring you the final collection of stories from this year’s Spanish Flash Fiction competition, having seen the winners, runners up, and highly commended entries in the last couple of months. Here we have some of the commended stories. A huge well done to everyone who took part in the competition and particularly to those who were commended by the judges.

Reminiscencia de mi abuelo

Una sonrisa infantil brillaba en su cara, tan inocente, a pesar de la frente arrugada y la piel envejecida. Sus ojos llenos de mil tonos de azul admiraban el paisaje perfectamente imperfecto. En su expresión, había una pura alegría de vivir – estaba sentado en un banco precario, acurrucado, los rayos del sol cayendo sobre su frágil piel manchada de pecas. Contaba historias, como si fuera un niño liberado de las cargas de la vida.
Años después, me siento en el mismo banco; sin embargo, todavía siento su presencia, a pesar de que él no está aquí.

(Flora Moayed, Year 10)

Una Noche En Madrid

Madrid. Las calles estaban llenas de color. Deliciosos olores vagaban por el aire. El ajetreo u bullicio ruidoso de las noches hizo que las calles cobraran vida. Fuera de un restaurante, se sentó una niña sabor de sus churros riquísimos. El azúcar cubrió sus labios que lamió con deleite. Las farolas eran estrellas que guiaban el camino. Sonriendo y charlando, la gente pasaba caminando; ocasionalmente alguien se detenía para entrar a un restaurante.
La noche era joven.

(Martha Pearce, Year 11)

El buzón

La chica siempre devoraba esas cartas, que llegaban – ¡inesperadas! – en
su buzón rojo, oxidado.

Sus dedos temblaban cuando abría los sobres sepias y acariciaba cada palabra
…hasta que las letras florecían. Una avalancha floral. El sonrojo dulce y el amarillo tierno.
Cada sílaba podía oír el ritmo de su intención y recordaba cada pieza del rompecabezas
olvidado, desde hace años.

Pero la chica no podía transcribir la voz de su mente en palabras de tinta

entonces el remitente pereció,
sucumbió.
decían:

una falta de humanidad.

(Martha Wells. Year 12)

French Flash Fiction: Highly Commended Years 7-11

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We’ve seen the highly commended Fernch stories from the sixth formers so let’s see what the younger students had to offer. Here are some of the highly commended entries from the students in Years 7-11…

La voix de langue

Bonjour ! Ça va ? Ces phrases pourraient être dites de différentes manières. Mes petits symboles qui aident à former de structures, qui forment une chaîne de dialogue qui sort de la bouche des gens, ou n’importe où ailleurs. Si je n’ai jamais existé, comment auriez-vous dit à quelqu’un que vous les aimiez, fait rire quelqu’un ou même communiqué du tout? Vous voyez donc? J’existe sous plusieurs formes. Je tiens les portes de communication. Mes mots détiennent les clés de toutes les émotions. Rappelez-vous donc toujours. Les mots peuvent inspirer, les mots peuvent détruire. Alors, s’il vous plait choisissez-les judicieusement.

(Davina Balakumar, Year 9)

La Neige

Elle examinait le livre poussiéreux. “La neige” la chose blanche s’appellait. Elle apparaissait chaque hiver. Toujours l’hiver l’avait embrouillé. Les saisons avec les temps différents, les temperatures différentes, elles étaient étranges. Sa mère pourrait se souvenir de, avec doute, la neige quand elle était jeune. Mais maintenant la neige était une relique du passé. Elle était dans les films âgés, décrivée d’avoir froid, d’être fraiche. Mais tous ces “hivers” étaient le même: chaud et sec. De l’eau, comme d’habitude, était chaud et rare. Elle ne devenait jamais les cristals. Elle n’avait pas besoin de les devenir. Elle était déjà précieuse.

(Georgia Clarke, Year 10)

Ma vie

J’habitais dans un monde de verre – je mangerais et je dormais. Ma vie était une existence morne et j’ai désiré la liberté et la passion! Tous les jours, j’ai essayé de m’échapper. J’ai sauté plus haut qu’une gazelle et j’ai fouillé pour une sortie avec plus de détermination qu’un inspecteur. Mais puis, un jour, mon monde a basculé. Soudainement, je ne pouvais pas respirer! Je tombais pour un long moment, avant d’atterrir dans la toilette.
Maintenant, je sais que la liberté n’est pas ce que j’attendais. Moi, un poisson rouge, devrait être plus prudent que je souhaite!

(Isaac Timms, Year 9)

La nostalgie fanée

Ah, les plaisirs simples de la jeunesse. Une rose poussiéreuse, douce et rouge. Yeux verts au milieu de la nuit et l’odeur familière du vin aigre. Le rire des danses qui étaient toujours des erreurs. Le rire résonne encore à mes oreilles des années plus tard.
Ces souvenirs sont des morceaux d’une époque à laquelle je ne pourrai jamais revenir, une ère de nostalgie douce-amère.
“Ah, Maman.” soupire la femme devant moi. “Pourquoi tu ne te souviens pas de moi?”
Bien que je me souvienne de son visage, je ne sais pas toujours qui elle est.
Le rire résonne encore.

(Jamilya Bertram, Year 11)

Mon grand-père né au milieu de 1919 était destiné à combattre dans la Seconde Guerre mondiale. c’était une nuit fraîche éclairée seulement par la lueur orange du soleil couchant, nous nous sommes précipités vers la maison de grand-père alors que son hangar de dix ans a brûlé jusqu’au sol. Un couple de pompiers nous a laissés tout près alors qu’ils se précipitaient pour pomper l’eau du ruisseau à 800 mètres.
Nous avons regardé le hangar monter en flammes, ce qui a réveillé de bons souvenirs.
La vraie tristesse est venue lorsque mon grand-père âgé, qui nʼétait pas sorti du lit, a tranquillement demandé si les photos de son régiment étaient en sécurité.

(Joanna Kazantzidi, Year 7)

Dans la bibliothèque, il y a des lumières. Les lumières qui volent comme les étoiles dans le ciel de minuit. Mais cette beauté est dangereuse. On peut s’oublier.
Et si on va plus loin dans la bibliothèque, ce que on trouve sont des armes de milliers. Elles sont les choses les plus dangereuses et puissantes dans le monde entier.
Chaque soldat l’a construit en utilisant les mêmes vingt-six lettres. Chaque arme est différente.
Toutes sont complètement différentes à cause de l’émotion. La tristesse. La joie. La colère. La peur.
Ça, c’est la vrai magique.

(Katy Marsh, Year 11)

Auto-Isolement

Je jette et tourne depuis heures quand j’ai décidé que je me lèverais. J’étais chaud, donc j’ai ouvert la fenêtre. Soudain, j’ai entendu un bruit. Il me semblait qu’il m’appelait. Impossible ! Néanmoins, je suis sortie de ma fenêtre, et je volais ! J’ai flotté entre les nuages et s’est envolé sur les toits. J’étais aux anges avec ma nouvelle habilité, et j’ai voulu  voir le monde. J’ai volé dessus des grandes-villes impressionnantes, et les plages la plus belles. Mais, finalement j’ai dû retourner. J’ai pensé, demain je devrai rester chez moi. Si seulement mes rêves pouvaient durer éternellement.   

(Megan Beach, Year 11)

Olympe de Gouges

Ils méprisaient mes idées, méconnaissaient mes droits et, pire encore, opprimaient mon peuple. Cependant, je me tiens ici avec une dignité sans tache, car peu de femmes ont eu l’occasion de le faire, et je vois ma tragédie comme un pas vers d’égalité; un dernier acte de défi de ma part. Je serai forte. Je vais me battre jusqu’à la fin. Bien que la lame hostile me nargue ainsi, je ne me soumettrai pas à son regard inamical. Je ne mourrai pas en vain. Les enfants de ma ville natale vengeront ma mort.

(Ruby Watts, Year 10)

Apollo Vingt

«BIP, BIP!» C’est la pagaille dans l’agence spatiale internationale. «DÉTONATION!» La fusée est lancée dans le ciel aussi vite qu’un éclair sans regrets. La fusée avance à toute vitesse, presque en orbite, Apollo vingt est plus chaude que la lave. Louis Armstrong et Sylvie Aldrin regrettent d’avoir pris ces décisions qui allaient changer leurs vies, tout en progressant de plus en plus rapidement. Louis regarde par la fenêtre épaisse et ovale et ce qu’il voit de ses yeux baignés de larmes était transcendant. Il fixe paralysé par l’horreur car sur Mars il voit un million d’yeux lui fix du regard.

(Toby Greenwood, Year 8)

Je suis une armoire qui ne sera jamais oubliée par mon utilisateur, mais qui dans le coin de cette pièce délabrée, n’aurait jamais de deuxième vie.
Ouvrez-moi et vous verrez mon passé.
Dans le premier tiroir se trouve l’enfance et le bonheur. Jetez-y un œil et les couleurs rayonnantes des vêtements vous frapperont.
Dans le second tiroir se trouve la romance et l’amour. Reniflez un peu et vous sentirez le doux parfum des fleurs.
Dans le troisième tiroir se trouve la mort. Un endroit sombre mais pourtant pas aussi effrayant à ce qu’il parait.
Pour toujours, je l’accompagnerai.

(Tom Clapham, Year 10)

La bombe. Le flash. Soudain, j’étais de retour dans la salle de classe surchauffée. J’ai ouvert les yeux lorsque la maison où j’ai été faite a été engloutie par les flammes. Je peux encore sentir sa prise chaude contre mon nouveau corps velu. Mais je suis toujours là, le rembourrage bleu squashy réconfortant mon corps rempli de cendres. La fumée emplit mes yeux et mon nez suffocant. J’habite à Londres cette ville, de puissants incendies se sont propagés dans les maisons. Je suis Winston le Teddy qui a survécu à la Seconde Guerre mondiale.

(Yuvraj Kambo. Year 9)

French Flash Fiction: Highly Commended Sixth Formers

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This week on Adventures on the Bookshelf we’re continuing to showcase some of the top entries from this year’s French flash fiction competition. Here are some of the highly commended stories from the older category. Well done to everyone!

Les Arbres

Les arbres voient beaucoup de choses que nous ne connaissons pas. Ils gardent des secrets, ils se souviennent du passé, et si on pense assez fort, ils peuvent entendre nos pensées. Avez-vous déjà pensé “Les arbres. Pourquoi sont-ils si étrange?” Si on pourrais communiquer avec eux, révélerait-ils leurs mystères?
Croyez-le ou non, je parle parfois avec les arbres. Je veux les comprendre, donc je leur pose des questions. Le matin, je m’asseoie sous l’arbre dans mon jardin- je le regarde comme un roi ou un montagne majestueux. Chaque matin je demande “À quoi vous pensez?”
J’attends encore une réponse.

(Lily Bamber, Year 12)

Ma mère et moi sommes venus en France il y a cinq mois. On est venus avec l’espoir d’une vie plus heureuse qu’au Congo où il y a la guerre. Nous restons dans une auberge miteuse et pleine d’escrocs. Il y a deux semaines que mes boucles d’oreilles en or de Maman Shungu ont été volées. J’les y laisse sur mon lit et quand je reviens elles avaient été prises sous mon oreiller. Si tu gardes ces bijoux t’aura de la chance elle m’a dit. Je pense que c’est de la superstition. Nous serons coincés ici pour toujours. C’est dommage.

(Ketsia-Patience Kasongo, Year 13)

Le ciel violet

Je le regarde, du coin du grenier. Il s’asseoit parfaitement immobile en regardant le ciel violet. Sa chaise est centrale dans la chambre, le seul meuble là-bas, et il est enveloppé par la nuit étoilée, sa concentration a souligné par le silence. Son visage est assombri par une brume violette. Bien que nous soyons à distance de toucher, nos âmes sont seules, tourmentées par leur isolement. Je ne peux plus y résister. Je me dirige vers lui, mets ma main sur son épaule et je peux sentir son frisson sous moi- il me manque, il me manque. J’aimerais être vivant.

(Emily Bell, Year 12)

En France, il y a de la liberté, de l’égalité, de la fraternité, mais il n’y a pas de mangues. Bon, elles sont là, mais elles sont séchées et ratatinées comme le sein d’une vieille. La lumière de miel de mon enfance ne peut pas traverser la frontière, alors les mangues ici boivent une lumière grise comme les eaux usées. Chez moi, le nectar d’or des mangues brille sur la peau et le goût sucré reste dans la bouche pendant des heures. La douceur de ces mangues me rendait éloquente. Ici, je n’ai pas de mots.

(Blessing Verrall, Year 12)

L’attente

L’attente est un état d’âme permanent. C’est quasiment un acte qui nous accable, tous.
Elle, (la fille) attend son bien-aimé. Elle vie dans l’anticipation aigue d’un signe de vie, d’un texto. Une attente solennelle, angoissante et même sublime. Chaque instant est en stase, pesant et pénible. Son état d’âme est aussi accablant que le néant d’une pièce blanche vide. L’attente provoque des suppositions, de telle sorte que la fille perd tout sens des proportions.
Lui (le bien-aimé) ne l’attend pas. Il ne sait pas qu’il la fait attendre. Il est absent car il l’a oublié.

(Allegra Stirling, Year 12)

Le Cadeau

Elle a regardé le reflet de la poupée. Elle a ouvert la porte et est entré dans le magazine. Elle a établi un contact visuel avec le marchand. Attrapant la poupée, elle a sprinté par la porte et dans la rue. Le commerçant a crié après elle. Elle a tourné le coin et a couru vers son amie. “Joyeux Anniversaire!” elle a chuchoté, en donnant la poupée à la petite fille. Elle a ensuite regardé la fille réveiller sa mère et ses quatre frères, tous qui dormaient sur le bord de la route. “Regardez,” dit-elle avec un immense sourire, “j’ai un cadeau.”

(Harriet Townhill, Year 12)

Il fait mauvais, comme toujours. Deux piqûres d’épingle percent les nuages comme des yeux, qui me regardent comme si je trangressais la loi. Mais non, je fais les courses ! Je m’assure que j’ai mon attestation et ma liste. Je doute que je puisse en cocher la moitié cette fois, mais il faut quand même essayer. J’ai apporté deux sacs, même si je sais que je n’en aurai besoin que d’un. D’ailleurs, j’aurais laissé les pâtes, les œufs, s’ils avaient été encore là ; je suis habituée à être altruiste. Pause terminée… aucune provision. J’entre dans l’hôpital.

(Nikita Jain, Year 13)

Spanish Flash Fiction: Highly Commended Stories

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We’ve had the privilege of reading the winning stories in this year’s Spanish Flash Fiction competition, as well as the tremendous runners up. But, happily, it’s not over yet, as today we take a look at the highly commended entries.

Ayer, Hoy y Mañana

¿Es el cielo? Me pregunté ayer. Me aferraba a la espalda de mi madre. Estábamos rodeados de árboles verdes y masticábamos hojas de eucalipto entre otros koalas. Éramos felices. Esto era Australia, mi casa.
Ahora estoy despierto y solo. Estoy luchando por respirar, hay fuego por todos lados. Mis patas ya no pueden agarrarse a este árbol. ¿Dónde está mi madre?
Brazos fuertes me levantan y me alejan de las llamas. Los vendajes sanarán mi piel quemada. Somos los sobrevivientes tristes, rotos y perdidos. Detrás de los vendajes hay esperanza, mi madre será rescatada de los fuegos. Prevalece la humanidad.

(Maia Delin, Year 7)

El pescador

Durante horas y horas evadimos la red. El hombre tuvo que rendirse pronto. Miré el otro pez nadando por la libertad, de repente la red estaba debajo de mí, me había distraído yo. El pescador me levantó del agua. Miró a mis ojos y vio el cambio de felicidad para la culpa. El hombre admiraba mi cuerpo elegante. Golpeé el agua y sentí el frío en mi cara. Fui libre una vez más, pero supongo que volverán.

(Elizabeth Brawn, Year 9)

El río rojo

La masa de gente se retuerce en el caos. Caras con ojos asustados, revoloteandos para todos lados. Bocas abiertas. Proyectiles vuelan y el mar de cuerpos se bifurca. 
Las calles están manchadas, y un río de color rojo fluye hacia la plaza mayor. El aire se llena con gritos y el impacto de los misiles. Alguien gatea enfrente de mí con manos escarlatas.
A la izquierda puedo ver un niño riendo, y en mi nariz, puedo oler el aroma de los tomates. 

(Antonia Veary, Year 12)

Todos pensábamos que era un mito Masai. qué error. Sentado junto al fuego crepitante hecho de ramas secas de acacia, respirando el aire fresco de las tierras altas y escuchando la música de la noche africana. Una cacofonía de sonidos del arbusto de los grillos, búhos y la risa distante de una hiena. De repente, todo estaba tranquilo. una manta de silencio espeluznante nos envolvió. Vi sus ojos primero, como cuchillos de oro que perforaron en nuestras almas. Su elegante cuerpo negro emergió del arbusto, nuestros corazones latiendo era el único sonido que se escuchaba. el leopardo negro existe.

(Siena Cheli, Year 12)

French Flash Fiction – The runners up

The competition was stiff in the French Flash Fiction contest this year and we were fortunate not only to have some fantastic winners but also some brilliant runners up. We hope you like them as much as we did.

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Alors qu’elle courait, elle s’est sentie exaltée. Elle savait qu’elle ne devrait pas faire ça mais c’était tellement bon. Avec l’herbe sur ses jambes et les étoiles scintillantes au-dessus.
Mais pour une raison quelconque, elle avait l’impression d’être surveillée.
En le regardant, il se sentait inquiet. Doit-il en parler à quelqu’un? Elle serait mise en prison. Cependant, les satellites qu’il utilisait ont été illégalement accédés. Tout d’un coup, il a réalisé quoi faire.
Quand elle est rentrée chez elle, elle a vérifié sur son ordinateur portable pour tout travail scolaire. Pas de travail juste un seul e-mail

«Arrêtez de faire ça» de Absolument personne@froabsolutelorg.pirate

(Dexter Speed, Year 8)

Les Horloges

Elles sont accrochées aux murs, regardent l’heure et regardent tout: Naissance de bébés
Enfants qui grandissent
Jeunes qui se disputent
Et les horloges sont toujours accrochées, regardant l’heure

Les jeunes adultes partent à l’université
Et puis reviennent, mais pas seul
Jeunes couples, partent
Les adultes seuls reviennent
Et le temps passe encore

Les couples repartent
Naissance de bébés
Et ainsi le processus se répète à nouveau
Et le temps passe

Horloges, elles sont accrochées aux murs
Disent d’heure à tout le monde
Mais tout ce qu’elles ont vu pendant toutes ces années
Si seulement elles pouvaient se souvenir

(Ben Whiting, Year 10)

Un Vrai Supplice

La chaleur monte en moi comme le lierre grimpant. Il y a un mille-pattes avec ses minuscules pieds d’enfer qui danse sur mon cuir chevelu. Les muscles derrières mes genoux sont coupés. Le sentiment est viscéral. Pas loin, il y a un froissement de papier. Un bonbon. Les voix douces me parviennent comme le murmure d’un ruisseau.
Pas loin, les gens se détendent. Pas loin, les gens attendent.
Une main me serre à la gorge. Les mots – viendront-ils? Personne ne sait.
Un moment de silence.
La lumière se baisse.
Le rideau se lève.

(Ella Hartley, Year 12)

Spanish Flash Fiction – The Runners up

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A few weeks ago, we shared with you the winning entries of this year’s Spanish flash fiction competition. We hope you enjoyed them as much as we did. This week, we are pleased to share some of the stories that came a close second. Here are the brilliant runners up…

Tan cerca y tan lejos. Tus ojos son azules como el océano profundo, tu pelo es un río que fluye, su color es tan oscuro como la noche. Tu piel brilla levemente en la luz de la luna perlada. Bailas en las ondas del agua cristalina. Tu mano se extiende hacia mí, invitándome a unirte a ti en las profundidades zafiros. Extiendo la mano hacia ti, cayendo lentamente en tu abrazo acuoso. Tu belleza se vierte en mi cuerpo y apenas puedo respirar. Alcanzo tu mano pero fluye lejos, solo fuera de mi agonizante agarre. Tan cerca y tan lejos.

(Alec Müller, Year 9)

Monstruito,
Necesitamos hablar. No me quejo de tu trabajo, porque todo el mundo tiene que trabajar, lo sé. A menudo mis padres me lo dicen.
Pero estoy harta de sus métodos insuficientes y incompetentes. Eres el monstruito debajo mi cama! Quiero tener miedo, sentir que voy a morir de miedo! Y de momento? Nada. No tienes inspiración.
Carcajadas a medianoche? Aburrido.
Luces parpadeantes? Débil.
Parece que no intentas. Y estoy decepcionada. Si pudiera, se lo diría a mis padres. Pero pensarían que soy mentirosa. Por eso, esta carta.
Porfi, monstruito. Intensifica tu juego.
Sinceramente,
La chica encima de la cama.

(Honor Reynolds, Year 11)

Lleno de nervios, embarcó en su mayor reto profesional hasta entonces. Empezó a calentar el aceite después de haber limpiado sus palmas sudadas en su delantal y respiró profundamente; sintió como si toda su carrera lo hubiera llevado a este momento. El ajo chisporroteante llenó la habitación con un fuerte olor y un calor que no hizo más que aumentar la tensión. Mientras rebanaba las cebollas, una lágrima cayó por su mejilla.
Brincó; sintió una mano en su hombro. “Relájate… son sólo mis padres. Les encantará.” su novia dijo.
Tal vez tenga razón, pensó ¿Qué podría salir mal?

(Nina Goodland, Year 12)

Es una frase rara, ‘sin techo’.
El hombre se sienta, como siempre, acariciando a su perro y cantando fuerte. Siento el peso de las monedas frías en los bolsillos, y le compro su café con nueve terrones de azucar – fumar durante tantos años le ha destruido las papilas gustativas. Cuenta relatos de su carrera en la marina, y de aventuras románticas en tierras de las que yo nunca había oído. No creo que sean verdaderos, pero es un narrador increíble.
Samuel no tiene techo; se ha construido un hogar de historias y canciones, y latas  de comida para perros vacías.

(Hugo Brady, Year 12)

We think you’ll agree that they gave the winners a real run for their money. ¡Felicidades!

French Flash Fiction Competition 2020 – Results!

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The French Flash Fiction Competition launched in December and ran until the end of March. During that time, we received more than four hundred entries across the two age categories. A huge well done to every who submitted a story to us – we were blown away by the imagination and linguistic inventiveness on display. We’re pleased to announce the winners today, and we’ll be featuring some of the runners up, highly commended, and commended stories on this blog in the coming weeks.

In the Years 7-11 category the winner is Yohann Godinho, in Year 10, and the runners up are Dexter Speed, in Year 8, and Ben Whiting in Year 10. The judges highly commended eleven entries: Davina Balakumar, Year 9; Georgia Clarke, Year 10; Isaac Timms, Year 9; Jamilya Bertram, Year 11; Joanna Kazantzidi, Year 7; Katy Marsh, Year 11; Megan Beach, Year 11; Ruby Watts, Year 10; Toby Greenwood, Year 8; Tom Clapham, Year 10; and Yuvraj Kambo, Year 9. A further eleven entries were commended: Aiden Politiek, Year 10; Carla Lubin, Year 7; Clémence Buffelard, Year 9; Hannah Uddin, Year 9; Harriet Preston, Year 9; Jonathan Stockill, Year 7; Kairav Singh, Year 9; Lara Hardy-Smith, Year 11; Riya Mistry, Year 9; Ryan Kwarteng, Year 7; and Silvia Rossi, Year 10.

The judges said: “In the younger age category we were absolutely spoilt for choice. So many of the stories demonstrated narrative flair and ingenuity, from the intertextual tales that offered a new take on familiar stories to the historical narratives, from quiet reflections on the state of the world to hard-hitting insights into the climate crisis. In the end, the winning story was one which married a refreshing stylistic simplicity with a moving sense of comfort and reassurance, perfectly encapsulating the current moment.”

In the Years 12-13 category, the winner is Zoe Prokopiou, in Year 12, and the runner up is Ella Hartley, in Year 12. Highly commended are: Allegra Stirling, Year 12; Bethan Mapes, Year 13; Blessing Verrall, Year 12; Emily Bell, Year 12; Harriet Townhill, Year 12; Ketsia-Patience Kasongo, Year 13; Lily Bamber, Year 12; and Nikita Jain, Year 13.

The judge said: “There were so many outstanding flash fiction entries in our Years 12-13 category this year. It was a pleasure to read them, and a real challenge to pick the best. I was very heartened by the amazing creativity and enthusiasm to express yourselves in a second language, conjuring up vivid feelings, colourful characters and sometimes whole worlds in just a few lines of text. In picking the winners I’ve paid more attention to the imagination on show than the strict grammatical accuracy, although the quality of French was very high throughout. I’ve also leaned a little more towards those entries that somehow managed in that tiny space to tell a whole story over those that were a little more like an essay or character portrait. And in choosing the overall winner, I was definitely influenced a bit by the fact that it managed to bring a tear to my eye in only ninety-four words. You’ll see why.”

Congratulations to all the winners, runners up, highly commended and commended entrants! The selection process was a tough one because so many of the stories we received had merit: we would like to underline the fact that writing a short story in another language is far from easy and that everyone who entered deserves to feel proud of their efforts.

Here are the two winning stories, and more entries will be featured over the weeks and months ahead…

Yohann’s story:

Je me suis réveillé. Je suis descendu les escaliers et ouvrit le frigo. Le frigo était vide. Je n’avais plus de lait ! Je suis parti de ma maison. Le soleil se a leva doucement au-dessus de l’horizon. Les trottoirs étaient déjà chauds, de prélasser à ses rayons. La brise tranquille a fait tiède. L’herbe a émis son parfum fraîchement coupé. Les arbres ont bruissé pendant que leurs résidents ailés se ont bavardé. C’était tous les signes d’espoir, qu’aujourd’hui serait un jour meilleur, plein de lait somptueux. Je suis entré dans le magasin. J’ai vu le lait.

Zoe’s story:

Elle a fermé la porte derrière elle et elle a respiré profondément. L’air frais a coulé dans ses poumons pour la première fois depuis un certain temps. Le ciel était bleu clair, peint avec des nuages blancs, et le soleil brillait. En commençant à marcher, elle a remarqué que le manque de gens dans la rue et le silence auxquels elle s’était habituée, avaient été remplacés par un nouveau bruit. Les trottoirs étaient pleins de gens qui souriaient. Elle pouvait sentir le soulagement commun de chaque personne que le monde revenait à la normale.

FRENCH FLASH FICTION: THE STORIES

Here are some of our highly commended entries from the Year 7-11 category of the French Flash Fiction contest (other highly commended entries will be posted in the next few weeks.) As you’ll see, they have a huge variety of styles, moods and subjects, showing how much thought and imagination has gone into their creation. There has also clearly been a lot of care and effort from the writers in expressing themselves in good, clear French. The French is not always perfect – although it is always of an impressive standard for the level of study the writer has reached! – but in every case you can see the enthusiasm for language as the writer tries to tell an ambitious story in a foreign language. Congratulations to all the writers featured here, and we hope you enjoy the stories.

Image by Anke Sundermeier from Pixabay

Monsieur Mystère est le meilleur détective français, toutes les énigmes qu’ on lui donne il sait les résoudre en un éclair. Alerte ! Le trophé de la coupe du monde de football a disparu; Didier Deschamps le capitaine est inconsolable… Trois joueurs sont suspectés de l’avoir volé pour son or: Mbappé, Pogba et Griezman. Monsieur Mystère les interviewe, il remarque Mbappe a une nouvelle Lamborghini ayant des roues en or, Pogba a des nouvelles dents en or et Griezman a un nouveau ballon d’or. Lequel suspectes- tu…?

Aucun ! C’est Gareth Southgate qui la subtilisé pour 2022 !

Sean, Year 7, Trinity Catholic High School

 

Un jour, un chat, une souris et un chien vivent dans une maison. Le chat a très faim. La souris a mangé du fromage. Le chat a mangé la souris. Le chien a poursuivi le chat. Le chat est très gros car il a mangé la souris. De plus, le chat est très lent. Il était très facile pour le chien de manger le chat. Et ensuite? Ensuite, la maison a mangé le chien et tout ce qui se trouvait à l’intérieur.

Ansh, Year 8, Hill House School

 

Amabel s’est réveillée pendant la nuit. Après être descendue les escaliers, elle est sortie de la maison. Elle ne voulait pas partir longtemps, et elle savait certainement qu’elle reviendrait avant que ses frères ne se lèvent.

Elle a commencé à suivre un vieux sentier. Amabel a marché jusqu’à la rivière. Comme elle venait de se réveiller, elle était encore fatiguée et s’est assise près de l’eau. La fille regardait le ciel, qui passait d’un noir à un rose orange.

À son avis, le lever de soleil était la plus belle chose de sa vie.

Jeong, Year 8, Milbourne Lodge School

 

Diables

Ils viennent. Comme ils sont venus des centaines de fois. Sculptés en mes heures de veille, me hantant en mes heures de sommeil. Je tourne un coin et sprinte loin de les soucis que me consomment: mes devoirs, mes examens, la pression et mes relations; dans le monde vrai. Je vérifie ma montre. 3:00 du matin. Mes problèmes intérieurs me sont réveillé encore. Je sais que je devrait dire à quelqu’un, mes parents peut-être. Mais je dois le regarder en face seul. Ma tête tourne et je m’endors encore, dans mon monde imaginaire, où mes diables attendent pour moi.

Jack, Year 9, The Judd School

 

Le rêve
Je me suis assise sur mon lit. Je pense et pense, encore et encore. Ce jour-là, qui marque l’histoire avec un sourire malicieux. Les cicatrices qui restent peintes sur mon corps. Je me souviens de son visage, pâle mais doux. Comme une rose blanche pure émergeant du sol pour la première fois dans le temps. La pensée qui me hante et se moque de ma douleur. Les mains tremblantes, je prends mon visage et je pleure, les larmes de l’océan. J’imagine un monde vide, sans tristesse et sans haine, mais je sais dans mon cœur que je rêve.

Jasmine, Year 9, Cheltenham Ladies College

 

La lumière passait à travers les stores de mes fenêtres; un lever du soleil jaune terne éclairait les murs lavandes.  Je me suis faite tremper dans la chaleur de mon lit avant de marcher vers ma salle de bain.  Alors que mon pied a touché le sol frais, des sensations glaciales ont été envoyées en haut de mes jambes et je me suis regardée dans le miroir.  Les poches sous les yeux étaient intensifiées, ressemblant aux contusions plutôt qu’à un manque de sommeil.  C’étais confuse. Je ne pourrais que me souvenir d’une chose; combien mon coeur me fait mal.

Tilly, Year 10, Colston’s Girls’ School

 

C’était le jour où les étoiles ont commencé de tomber. Ils sont tombés tranquillement. Brûlants, brillants, comme les larmes coulant d’un visage seul. Je les ai regardés avec un émerveillement féroce, bouche bée. Le sol soi-même sous mes pieds, qui avait été fiable jusqu’à maintenant, était en train de vibrer, même de trembler. Je ne pouvais ni souffler ni sentir l’air frais, mais plûtot, il y avait une odeur trenchante et tordue, le sang brulé. Ca m’a fait piqué, ça m’a attaqué. Alors, tout est devenu un noir affreux, pendant que le monde tel que je le connais était terminé.

Jessica, Year 11, Wycombe Abbey

 

La Chose
La nuit est tombée ; le couloir est plongé dans l’obscurité. J’éclaire la pancarte à l’aide de ma torche, mais l’écriture est effacée, et ma main tremble trop. J’entre, la porte se plaignant bruyamment. Une odeur âcre me frappe aussitôt. En face de l’entrée se tient une armoire ancestrale ornée d’un miroir. Un vieux lit longe le côté droit de la pièce et – un grincement résonne soudainement. Je me fige. Puis un autre. Les escaliers, je réalise. Mais personne n’habite ici depuis des siècles. Un souffle caresse mon cou. Je regarde mon reflet dans le miroir, et j’hurle.

Lucas, Year 11, The Judd School

 

Le vieux sorcier habitait dans une maison qui n’existait pas, à Londres, qui existait. Chaque matin à sept heures, il montait au quatre-vingt-dix-neuvième étage et il s’asseyait sur son fauteuil à bascule, en fumant une pipe et lisant un livre. Quand il finissait une page de son livre, il la déchirait et il la pliait pour en faire un oiseau, qui s’envolait. De temps en temps, l’un de ses oiseaux revenait, et il lui demandait où il avait été et où il allait aller ensuite. Un de ces jours, il se disait, il allait les rejoindre.

Nicole, Year 11, The Latymer School